Si la circulation du Covid-19 reste active, les mesures de précaution sanitaire, en particulier le port du masque, ont eu pour effet de ralentir fortement la propagation des virus d’hiver traditionnels.
C’est l’époque où, d’ordinaire, les virus d’hiver circulent activement. Pourtant le nombre de gastro-entérites est deux fois moins important que l’an dernier à la même époque. Tandis que bronchiolites et grippes ont quasiment disparu des cabinets médicaux. Le port du masque, le lavage régulier des mains, les mesures barrières, une campagne de vaccination massive contre la grippe et le confinement adoptés contre le Covid 19 ont de toute évidence ralenti les habituels virus hivernaux.
Les chiffres publiés par le réseau Sentinelles, qui suit chaque semaine l’évolution des épidémies, sont parlants. Entre le 21 et le 27 décembre, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 62 cas pour 100 000 habitants ; celui des infections respiratoire aiguës à 54 cas pour 100 000 habitants. Alors qu’ils étaient de plusieurs centaines à pareille époque l’an dernier.
Et ce qui se passe de l’autre côté de la planète est également rassurant. Les spécialistes du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires de l’Institut Pasteur, indiquent en effet que « cet été, il aurait dû y avoir des épidémies de virus grippaux dans l’hémisphère sud, sauf qu’il n’y en a eu aucune. Et cela ne concerne pas que les virus grippaux, mais d’autres maladies comme le virus respiratoire syncytial, responsable de la bronchiolite chez les tout-petits ».
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