Un comité de pilotage s’est tenu le 7 janvier à la mairie de Vénissieux. Il a permis de valider certains détails liés à la seconde édition du PIG Énergie, qui va permettre d’injecter près de 7,5 millions d’euros dans la rénovation thermique.
La machine du PIG Énergie 2 est bien lancée. Jeudi 7 janvier, s’est tenu à l’hôtel de ville de Vénissieux un comité de pilotage pour la nouvelle version du Programme d’intérêt général Énergie, en présence notamment de Renaud Payre, vice-président au logement de la Métropole de Lyon. Une édition 2020-2022 ambitieuse, qui vise à lutter contre la vulnérabilité et la précarité énergétique des ménages modestes, tout en réduisant les émissions de gaz à effets de serre liées au chauffage des bâtiments.
Rappelons en effet que le PIG Énergie 2, après un premier volet qui a permis de traiter 591 logements collectifs entre 2013 et 2018, dispose d’une enveloppe qui est passée de 3,91 à 7,46 millions, soit une rallonge de 3,55 millions. Il porte sur cinq copropriétés (dont Les Soyouz, Le Nouveau Monchaud et la résidence des Platanes) et quelque 350 logements individuels. La Ville de Vénissieux participe à hauteur de 680 000 euros, le reste étant apporté par la Métropole et l’ANAH.
« Cette réunion a permis de caler certains détails avec les différents partenaires, après le vote du rapport par le conseil municipal du 7 décembre, commente Pierre-Alain Millet, adjoint au maire en charge du logement et des énergies, et conseiller communautaire à la Métropole de Lyon. Il s’agissait aussi pour nous de réaffirmer nos ambitions : faire de ce programme un outil pour le mieux-vivre des habitats et l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments, maisons et immeubles de Vénissieux. »
Pour lancer cette nouvelle version du PIG Énergie, les élus ont assisté, en fin de journée, à une visite de fin de chantier à la copropriété Le Montelier. Une opération de rénovation énergétique, intégrée au premier PIG Énergie de Vénissieux, exemplaire à plus d’un titre, et qui est en phase d’achèvement après 18 mois de travaux.
La liste des travaux qui ont été effectués rue du Montelier est longue comme le bras : isolation par l’extérieur des façades et du plafond des caves, réfection de la toiture-terrasse, mise en conformité électrique des parties communes, mise en place d’une VMC basse pression, création d’une production d’électricité photovoltaïque, isolation puis peinture des murs des balcons, pose d’un thermostat d’ambiance dans les logements… Le tout, pour un budget global de 1,97 million d’euros, sécurisé à hauteur de 76 % par des subventions. « Et, surtout, un gain de l’ordre de 50 % sur les factures énergétiques liées au chauffage », indique-t-on chez SOLIHA (Solidaires pour l’Habitat), une association qui a accompagné la réalisation des travaux.