L’artiste Marc Averly a récupéré les troncs des arbres morts de sécheresse pour réaliser dans le parc de Parilly, à la demande de la Métropole, une œuvre monumentale.
En novembre, à la demande de la Métropole, l’artiste Marc Averly a commencé une sculpture dans le parc de Parilly, plus précisément dans l’allée de la Prairie, « en souvenir des nombreux arbres morts de sécheresse ». Celui qui se désigne comme « diplômé des tas, ponceur de rondins » a décidé de sélectionner des troncs de couleurs différentes et de les assembler en portail monumental de 3 m de haut percé d’un tunnel. « Ce n’est pas un bateau, un traîneau, un cachalot, un escargot, un guillemot, un cabillaud ni un covido, écrit malicieusement l’artiste sur un panonceau placé près de sa sculpture. C’est un tas de bois à regarder comme tel, à explorer, à traverser, j’ose espérer que la variété des formes et couleurs suffit. »
Et, pour donner à cette belle œuvre davantage d’exotisme, il l’a baptisée du nom hongrois de « Farakas ». Qui signifie, bien prosaïquement : tas de bois.
Cette œuvre, ajoute Marc Averly, « redonne vie aux centaines d’arbres abattus dans le parc : séquoia, cèdre, robinier, érable ». Il explique encore que, pour renouveler le patrimoine arboré, les jardiniers de la Métropole replantent de jeunes arbres mieux adaptés au changement climatique afin de « préserver la biodiversité et lutter contre les îlots de chaleur en ville ».
Significatif du land art, Farakas est la première de trois réalisations commandées par la Métropole à Marc Averly.
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