Prévue pour ce mardi, l’audience de départage par le tribunal des Prud’hommes de Lyon, dans le cadre de l’affaire des salariés Renault Trucks exposés à l’amiante, se tiendra à huis-clos en raison de la situation sanitaire. L’Association prévenir et réparer espère que la justice « donnera raison [aux salariés et ex-salariés] ».
Un rendez-vous qui ne sera pas de nouveau manqué. Prévue pour le 14 mai puis reportée en raison du Covid-19, l’audience de départage dans l’affaire concernant des salariés ou ex-salariés exposés à l’amiante lors de leur activité professionnelle sur le site vénissian du constructeur Berliet, devenu RVI puis Renault Trucks, aura bien lieu. Elle se tiendra en effet ce mardi 24 novembre, en salle d’audience du tribunal des Prud’hommes de Lyon.
Elle se déroulera, en revanche, à quasi huis-clos, du fait de la situation sanitaire. Les salariés et ex-salariés ne pourront donc être présents, pas plus que ne pourra se tenir le rassemblement prévu à cette occasion par l’APER (Association prévenir et réparer).
« Depuis le dépôt des premiers dossiers en justice, le nombre des victimes a augmenté et pas seulement dans les secteurs fonderie ou cars et bus , comme le prétend l’avocate de la direction Renault-trucks, assure l’APER dans un communiqué de presse. Une direction Renault-trucks qui, lorsque cela l’arrange, incite des salariés de tous les secteurs à quitter l’entreprise en ‘préretraite amiante’. Tous les plaignants qui attaquent aujourd’hui leur employeur souhaitent que Renault Trucks soit condamné pour les avoir exposé sans protection (…). L’APER, qui est à l’origine du classement du site Renault-trucks de Vénissieux et de ces 1 400 dossiers réclamant un préjudice d’anxiété, espère que la justice va donner raison à ses adhérents. »
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