Alors que le festival européen du film court de Brest se tient en ligne jusqu’au 17 novembre, on note dans une de ses sélections la présence de Marée, réalisé par Manon Coubia. Laquelle passa une partie de son enfance à Vénissieux.
Nous avons déjà parlé de Manon Coubia, une jeune cinéaste qui a vécu son enfance à Vénissieux avant de déménager à la montagne. C’est cette dernière qui sert de décor à ses premiers films, dont un avait été montré au festival de Cannes. Et c’est encore la montagne qui est au cœur de Marée, son nouveau projet. Lequel vient d’être sélectionné au festival européen du film court de Brest. La manifestation devait se tenir en présentiel du 12 au 17 novembre. L’épidémie ne l’ayant pas permis, on peut cette année profiter des films en ligne, grâce à un passeport.
Marée se fixe sur le travail des dameurs, ces techniciens qui, au moyen de gros engins sur chenilles, nivellent la neige. Le titre du court peut surprendre, avec un sujet aussi haut-savoyard. C’est que le scénario se teinte progressivement de merveilleux et de fantastique et que le héros, tel Ulysse sur son vaisseau, va devoir affronter un esprit qui vaut bien les sirènes de l’Odyssée. Mer et montagne se rejoignent alors, avec leurs mystères et le besoin de connaissances pour les affronter.
Marée fait partie du deuxième programme de la sélection « Compétition européenne » qui en comporte sept. Grâce à ce film, déjà présenté dans plusieurs festivals internationaux, dont Locarno et Clermont-Ferrand, Manon a obtenu le prix Elfi Dassanowsky de la meilleure réalisatrice au festival de courts-métrages indépendants de Vienne (Vienna Shorts), en Autriche.
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