Dans les collèges et lycées de Vénissieux, les enseignants sont inquiets. Certains d’entre eux ont participé le 10 novembre à une grève « sanitaire » initiée au niveau national par l’intersyndicale FSU, FNEC-FP-FO, CGT Educ’action et Snalc. Tous attendent les prochaines décisions de Jean Castex, Premier ministre, présentées ce soir lors d’une conférence de presse.
Mardi, certains enseignants de Vénissieux ont participé à une grève « sanitaire », initiée au niveau national par l’intersyndicale FSU, FNEC-FP-FO, CGT Educ’action et Snalc. L’objectif ? Demander au gouvernement un protocole adapté à la gravité de la crise du Covid-19.
« Le ministre impose un protocole « renforcé », sans moyens supplémentaires, expliquent les personnels d’Eluard. Nous revendiquons donc la mise en place sans délai d’un protocole cohérent, impliquant des recrutements de personnels supplémentaires (AED, AESH et Agents), ou à défaut la division des effectifs d’élèves. Cela permettra de faire venir les élèves chaque jour, par demi-groupes et dans une même salle de classe, afin de limiter le brassage et de respecter réellement la distanciation. »
Car ce que redoutent les enseignants, « c’est la fermeture des établissements scolaires et le retour à la catastrophe éducative qu’a été le confinement total du printemps dernier, où nous avions perdu le contact avec beaucoup d’élèves ». « Nous sommes mobilisés pour la qualité de la scolarité de nos élèves. Nous sommes donc prêts à adapter nos fonctionnements pédagogiques à condition qu’ils préservent la santé des élèves et des personnels, mais aussi des familles des uns et des autres, qui peuvent être contaminées même par des porteurs asymptomatiques ». Tous souhaitent, par ailleurs, être associés aux choix organisationnels à l’avenir.
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