Il est des entraîneurs pour qui la transmission est source de motivation. Ainsi, Ulrich Guembhyt, coach de l’équipe des U17 de basket de l’ALVP, qui n’a pas hésité à retrousser ses manches pour que son équipe, composée notamment de basketteurs en manque d’expérience (en moyenne trois ans de pratique, selon l’entraîneur), prenne du plaisir sur les parquets, se familiarise au collectif, et progresse. “Notre championnat se décompose en trois étapes : des matches de brassage jusqu’en décembre pour déterminer le niveau, suivie d’une période d’affinage jusqu’en février, pour enfin entrer de plain-pied dans un championnat qui décidera d’une accession ou d’un maintien.”
Engagés dans un mini-championnat invitant six équipes, dont l’ALVP, à en découdre — PL. Oullins, les Coteaux-du-lyonnais, Saint-Germain-Nuelles, Sathonay, et enfin Saint-Rambert — les Vénissians ont eu l’occasion de se faire une idée du parcours de combattant qui leur est proposé. Si le succès à Saint-Rambert, le 26 septembre (64-41), les a gonflés d’espoirs, le revers subi face au PLO, le 3 octobre dernier au gymnase Jacques-Anquetil (47-33) a été plutôt bien digéré. Avec Sathonay, les Oullinois ne font-ils pas vraisemblablement partie, dans cette poule, des équipes de haut de tableau ? N’ont-ils pas défait les Sathonards, d’un panier (55-53), lors de la première journée ? “Notre défaite face à Oullins est un mal pour un bien, une sorte de retour sur terre, estime l’entraîneur vénissian, qui par ailleurs est encore joueur avec l’équipe réserve senior. Elle permet au groupe de ne pas tomber dans un quelconque excès de confiance voire de triomphalisme. Et j’aime à le répéter, mon ambition, comme celle des dirigeants du club de Parilly, est de parvenir à une progression optimale du groupe. Certes, les résultats sont à prendre pour ce qu’ils sont, mais j’espère voir cette équipe meilleure de match en match.”
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