Après les tests PCR, la Haute autorité de santé a rendu un avis favorable pour les tests salivaires et antigéniques.
Dans la lutte contre le Covid-19, la Haute autorité de santé a rendu un avis favorable pour les tests salivaires et antigéniques. Avec ces annonces, qui ouvrent la voie au remboursement et à l’utilisation de ces nouvelles techniques, la France élargit son arsenal de tests de diagnostic, alors que les laboratoires sont embouteillés.
Face à la progression de l’épidémie, ces deux nouveaux types de tests permettent de faciliter le prélèvement et l’analyse des échantillons recueillis.
Ainsi, l’utilisation des tests virologiques sur prélèvement salivaire réduit les risques de contamination du personnel soignant et s’avère moins désagréable pour les patients. La HAS a préconisé ces tests pour les personnes symptomatiques pour lesquelles le prélèvement nasopharyngé est difficile voire impossible. En revanche, elle ne les recommande pas pour les personnes asymptomatiques, chez qui ils sont très peu performants.
Les tests antigéniques sont également plus rapides pour le diagnostic des personnes symptomatiques. Comme le test PCR actuel, ils sont réalisés à partir de prélèvements dans les narines, par écouvillon. Mais contrairement aux PCR, ils ne nécessitent pas d’analyse en laboratoire, car leur mécanisme est plus simple : les premiers détectent le matériel génétique du coronavirus, alors que les seconds repèrent des protéines du virus. Les résultats des tests antigéniques sont cependant, selon la HAS « un petit peu moins bons » que ceux des PCR, mais c’est « compensé par leur rapidité et par le fait qu’ils peuvent être déployés en dehors des laboratoires, en pharmacie ou dans les cabinets de médecine générale ».
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