Commémoration du 11 novembre. Photos Archives Raphaël Bert
Une vingtaine d’enfants du CME (Conseil municipal d’enfants) ont répondu, vendredi 25 septembre, à l’invitation du maire Michèle Picard et de son adjointe aux affaires scolaires Véronique Forestier. L’objectif de ce moment festif ? Célébrer la fin du mandat de deux ans des enfants. Une expérience forcément marquante pour eux, même si la crise sanitaire avait, en mars, mis à l’arrêt l’ensemble des activités de la promotion Anne Franck.
Yasmina est ravie : « J’ai appris beaucoup de choses sur Anne Franck », indique-t-elle. Maejane, elle, retient qu’elle a compris le fonctionnement d’une ville. « Plus tard, je m’investirai peut-être au sein de ma commune, avance la jeune fille. Les moments solennels des commémorations ont été forts en émotion. » Wafa a pour sa part été intéressée « par le travail en commission », tandis que Jihene se trouve « moins timide » après cette expérience. Habib, lui, assure que « c’est la meilleure expérience de [sa] vie ». « Le CME est une autre école, celle de citoyen », commente pour sa part Mohamed Amine.
Michèle Picard a salué l’engagement de tous les jeunes : « Vous avez fait vivre la démocratie. Au départ, vous étiez 373 candidats, pour 44 postes de conseillers. Pendant ces deux années vous avez montré votre enthousiasme, votre capacité de dialogue et d’écoute et cette volonté d’être pleinement acteurs de la vie de la cité. Vous avez acquis de l’expérience et gagné en maturité. »
Avant de se retrouver autour d’une collation, chaque élu a reçu en cadeau un carnet de mandat, une bande dessinée intitulée Tous les enfants ont droit à la culture et une vidéo retraçant le travail accompli.
Un nouveau CME sera installé à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre. Mais avant, place à la campagne électorale et aux meetings, jusqu’au 12 octobre. Les enfants voteront par classe du CE2 au CM2 du 13 au 15 octobre. Les résultats seront proclamés le 16, dans chaque école de la ville.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.