Même s’il est natif de Vénissieux, Maxence Caqueret n’a jamais porté le maillot de l’USV ou de l’AS Minguettes. Mais il n’a pas évolué bien loin puisque, avant d’entrer en formation à l’OL à l’âge de 11 ans, il a pris sa licence à Corbas, puis à Chaponnay. Hasards de la vie, mauvais timing, choix personnels ? Toujours est-il que ce milieu de terrain au gabarit plutôt discret (1,74m pour quelque 65 kg) a fait montre de patience. Avalant les kilomètres aux entraînements pour devenir un relayeur d’envergure, affichant une discrétion qui ne l’a jamais quittée, il a fait preuve d’une progression constante qui lui a permis de s’imposer dans les petites catégories, puis en Nationale 2 avec la réserve de l’OL.
N’a t-il pas été sélectionné en équipe de France, des U16 aux U20 ? N’est-il pas alors logique qu’il se soit imposé chez les pros de l’OL depuis une petite saison ? Et que, titulaire, il ait marqué de son empreinte la coupe d’Europe, notamment face à la Juventus — désigné homme du match — puis devant Manchester City ?
À vingt ans, Maxence a tout l’avenir devant lui, prédisent ses entraîneurs. Déjà, ses premiers coaches n’avaient cessé très tôt de croire en lui : “Il est très mature alors qu’il n’a pas encore 10 ans”, “Il n’est pas obsédé par le ballon mais plutôt par le positionnement”, “Il est régulateur dans le jeu”. Le plus beau compliment fût sans conteste ce commentaire d’après-match de Rudy Garcia, coach de l’OL, juste après la qualification face à la Juventus : “Max joue pour aider l’équipe, pas pour lui.”
À Vénissieux, les passionnés de foot ne l’ont pas oublié. Lorsque Max était retourné au stade Delaune pour participer avec Chaponnay au plus grand tournoi régional réservé aux 6- 12 ans, il avait été élu meilleur joueur du tournoi…
Ce soir face au Bayern de Munich, beaucoup d’observateurs vont se pencher sur ce jeune homme, toujours bien coiffé, toujours poli, qui depuis le 30 novembre 2019 à Strasbourg a évolué treize fois avec les pros de l’OL.
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