Conseillère municipale dans la majorité sortante, où elle était déléguée aux droits des femmes, Nadia Chikh (Parti radical de gauche) a fait savoir ce jeudi 4 juin qu’elle n’avait pas souhaité figurer sur la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes conduite par Michèle Picard aux municipales, faute d’être assurée d’un poste d’adjointe.
Lors du premier tour des élections municipales, le 15 mars dernier, Mme Chikh était en 11ème position sur la liste « Les Vénissians rassemblés pour une ville humaine solidaire et citoyenne » conduite par Michèle Picard.
« Mon champ de manœuvre en tant que conseillère municipale étant limitée et étant un partenaire de gauche, il était convenu que le Parti radical de gauche intègre l’exécutif » en cas de victoire, avance Mme Chikh. « Aujourd’hui nous réalisons que les stratégies électorales liés à des enjeux métropolitains prévalent sur la parole donnée », poursuit l’ancienne conseillère municipale. Une allusion à l’alliance avec les candidats écologistes pour le second tour. « La confiance étant rompue, nous avons pris la décision en concertation avec mon équipe de nous retirer de la liste de Michèle Picard pour ce second tour. Profondément attachée à Vénissieux, je poursuivrai mes actions et je suivrai le développement de la ville où je suis née mais pas en tant qu’élue ».
« Il est vraiment dommage qu’un accord n’ait pas pu être trouvé avec Mme Chikh pour une question de poste, alors que nous avons bien travaillé pendant six ans et mené la campagne du premier tour ensemble », regrette Serge Truscello, directeur de campagne de la liste de gauche. Qui précise que « nul engagement n’avait été pris préalablement sur un poste d’adjoint, qui est une responsabilité attribuée lors de l’installation du conseil municipal nouvellement élu ».
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