À moins de deux heures du dépôt des candidatures pour le second tour, Mokrane Kessi a annoncé son retrait avec deux autres colistiers de la liste « Nous, Vénissieux ». Son communiqué de presse est une succession de critiques à l’encontre d’Yves Blein.
« Les valeurs que je porte ont été piétinées par Yves Blein et ses supplétifs. Ce député nous a trahis. »
« Des militants ont été évincés sans respect et sans pitié, sortis comme des malpropres. »
Ou encore, plus loin : « J’ai honte d’avoir appartenu à cette insulte pour la ville ».
Et même : « J’ai honte de ce parlementaire que j’ai aidé depuis 2012 et qui n’a levé le petit doigt pour personne dans notre circonscription […]. Ce personnage n’est pas digne de diriger notre ville. »
Pour rédiger le communiqué annonçant son retrait de la liste « Nous, Vénissieux », c’est peu dire que Mokrane Kessi a trempé sa plume dans le vitriol. Poussant au bout sa logique, il demande à « tous les électeurs qui se sont portés sur la liste au premier tour de sanctionner Yves Blein et ce qui reste de son équipe car il y a danger à faire élire un homme sans parole et sans scrupule ».
Mokrane Kessi ne part pas seul. Deux autres colistiers, Chahyne Adouni et Fatima Larabi, l’accompagnent. En conclusion de son communiqué estampillé « Mouvement radical social et libéral de Vénissieux », il appelle les Vénissians « à voter pour le candidat ou la candidate la plus intègre et la plus respectueuse des habitants ».
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