Ce week-end, de nombreux Vénissians ont fait remonter leur exaspération face au manque de civisme observé dans nos rues. Considérant que la police municipale ne peut à elle seule faire respecter le confinement, le maire en appelle à l’État.
« Depuis la mise en place du confinement général, la police municipale est active sur le terrain. Cependant, la présence de la police nationale me paraît insuffisante sur notre commune. » C’est en ces termes que le maire de Vénissieux, Michèle Picard, interpelle ce 23 mars Emmanuelle Dubée, la préfète déléguée pour la sécurité et la défense.
Dans son courrier, l’élue précise que ses concitoyens ont été nombreux ce week-end à faire « remonter leur exaspération face aux différents regroupements et comportements observés que la police municipale à elle seule ne peut traiter ». Le maire pointe « des comportements mettant en danger la santé de tous par des rassemblements aux formes aussi diverses qu’illégales, sans compter la poursuite d’activités illicites et d’incivilités routières ».
Michèle Picard attend donc « des décisions fortes de l’État dans la période difficile que nous traversons« . Et rappelle à la préfète l’engagement pris par le président de la République, dans son allocution du 16 mars, de déployer « 100 000 policiers et gendarmes sur l’intégralité du territoire national, qui auront pour mission de vérifier que chaque personne soit en possession de son attestation en cas de sortie ».
En conclusion, le maire de Vénissieux observe que, dans sa décision rendue hier, le Conseil d’État abonde en ce sens puisqu’il demande aux pouvoirs publics de « mettre en place les mesures de nature à permettre de sanctionner les contrevenants sur l’ensemble du territoire ».
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