Sarah, maman de deux enfants scolarisés au groupe scolaire Anatole-France, raconte son organisation quotidienne en cette période de confinement.
« Mes fils ont 7 et 9 ans, je leur ai expliqué qu’on ne pouvait plus sortir, pour autant ce ne sont pas des vacances. Pour eux, c’est une situation un peu déstabilisante comme pour nous d’ailleurs.
J’ai essayé d’installer des plages horaires. Je ne veux pas qu’ils traînent en pyjama toute la journée. Après le petit-déjeuner, ils peuvent regarder un dessin animé pendant que je travaille. Puis en milieu de matinée on passe au travail scolaire. C’est ce qui est le plus difficile, car je ne suis pas enseignante ! Le plus dur pour mes enfants est de s’y mettre. Une fois qu’ils y sont, c’est bon. Heureusement ils n’ont pas de difficultés scolaires. Après le déjeuner, les enfants se remettent aux devoirs pendant une heure, une heure trente.
Sinon on cuisine ensemble, on joue à des jeux de société. Avec l’attestation dérogatoire de sortie, je les emmène faire un tour de vélo dans le quartier, pas plus d’un quart d’heure, puis on rentre. Dans l’après-midi, je leur donne le droit de regarder un film ou de jouer à un jeu vidéo. Alors je peux me remettre au travail, je peux également télétravailler le soir quand ils sont couchés. Mon employeur sait bien que je ne peux pas m’organiser sept heures devant mon écran.
Concernant les enfants, j’ai lu pas mal d’interviews de psychologues et autres spécialistes dans les médias, tous rappellent qu’il est indispensable de garder des repères, de définir un emploi du temps, de le mettre noir sur blanc, avec les horaires de réveil et de coucher, les temps de travail et de loisirs. Il faut donner un rythme à ces journées si différentes de l’ordinaire. Sinon c’est le flou intégral. »
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