Interpellée le 9 janvier dernier par le maire de Vénssieux, la préfète déléguée à la sécurité assure que la commune « fait l’objet d’une attention particulière ». Elle en veut pour preuve « les saisies de produits stupéfiants quasi quotidiennes ».
Début janvier, réagissant à une recrudescence d’actes violents sur fond de trafics de stupéfiants, le maire de Vénissieux s’était adressé simultanément à la préfète déléguée à la sécurité, Emmanuelle Dubée, et au directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Patrick Chaudet, pour demander des renforts de force mobile à Vénissieux.
Dans un communiqué de presse publié ce lundi, Michèle Picard rend public des extraits des réponses des deux fonctionnaires. Qui assurent que « la commune fait l’objet d’une attention particulière des services de l’État ». Et que cette attention sera renforcée « chaque fois que cela est possible par des effectifs départementaux ou de forces mobiles, afin d’assurer la sécurité la sécurité à laquelle les habitants ont droit ».
La préfète et le DDSP mettent en exergue « les saisies de produits stupéfiants et d’avoirs criminels quasi quotidiennes », comme autant de preuves de « l’investissement sans faille des effectifs locaux, soutenus par les unités départementales et les policiers municipaux ». Les deux fonctionnaires d’État soulignent au passage « l’excellent partenariat avec la police municipale et le centre de supervision urbain (le réseau de caméras de vidéosurveillance, ndlr) qui se révèle un outil largement exploité par les services ».
Derniers commentaires