Actuellement adjointe au maire en charge des déplacements urbains et de la propreté à Vénissieux, Sandrine Perrier a annoncé, mardi 26 novembre, qu’elle conduira une « liste des écologistes » pour les élections municipales de mars 2020. Une liste « impulsée par Europe Écologie Les Verts, mais aussi soutenue par d’autres partis écologistes et ouverte à toute personne ayant à cœur de porter haut l’écologie et d’engager notre ville dans la nécessaire transition écologique et solidaire ».
Lors du précédent scrutin, en 2014, les membres de EELV avaient fait partie de la liste d’union de la gauche menée par Michèle Picard dès le premier tour. Comment explique-t-elle ce changement de positionnement ? « Je reconnais que l’écologie n’a pas été délaissée par la municipalité actuelle, mais son bilan sur le sujet est loin d’être à la hauteur des défis que nous posent les premiers symptômes de l’urgence écologique et sociale, explique Mme Perrier. Au cours de ce mandat, j’ai eu l’impression de rouler avec le frein à main, de n’avoir pas pu déployer tout ce que nous devions faire. Il faut sortir de la politique des petits pas et avancer à grands pas. Et quoi de mieux qu’une grande ville comme Vénissieux pour le faire ? »
Accompagnée lors de sa déclaration de candidature par Bruno Bernard (candidat EELV villeurbannais à la présidence de la Métropole de Lyon), Mme Perrier a énuméré quelques-uns des principaux axes d’action de sa liste : « apaiser la ville par la reconquête de l’espace public, végétaliser et débitumer pour ramener le vivant au cœur de la ville et avec lui biodiversité, beauté et fraîcheur, repenser les conseils de quartier, donner accès à une alimentation saine, bio et locale, lutter contre les pollutions »… Le détail de ces propositions et un appel à rejoindre la démarche sont consultables sur Internet à l’adresse http://pourvenissieux.fr/
Bio express
Sandrine Perrier, 40 ans, est infirmière spécialisée en santé au travail. Mère de deux enfants scolarisés à Vénissieux, elle habite dans le quartier de Parilly. « Sensibilisée de longue date » aux sujets environnementaux, elle est entrée en politique à l’occasion des élections municipales de 2014. Elle fait partie de la majorité municipale actuelle, où elle occupe le poste de 10e adjointe au maire, en charge des déplacements et du mobilier urbains, de la voirie, de la propreté. Active dans les associations prônant les « mobilités douces », elle est à l’origine du « café d’auto-réparation » du centre social de Parilly.
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