TCL, SNCF et jeunes usagers : jouer ensemble pour déjouer les préjugés
Tacler un contrôleur, pour une fois, c’était permis, et pour la bonne cause ! Des conducteurs et des contrôleurs des lignes TCL et SNCF desservant Vénissieux ont joué avec des jeunes Vénissians et leur ont rappelé des conseils de bon sens.
Tacler un contrôleur, l’occasion ne se présente pas si souvent. C’était possible ce vendredi 25 octobre après-midi, à Elsa-Triolet, où des agents TCL et SNCF ont affronté balle au pied, des jeunes de six EPJ de la ville et quelques-unes des adhérentes de l’association Be-Foot, aussi bien dans l’enceinte du gymnase que sur le terrain de basket attenant.
Une opération qui avait déjà eu lieu il y a deux ans à Vénissieux, dans le cadre d’un partenariat entre la Ville et TCL/Keolis. Cette année, la SNCF a rejoint le dispositif d’actions, de prévention et de sensibilisation au bien-vivre ensemble dans les transports en commun.“On a trouvé nécessaire de revenir à Vénissieux pour rencontrer nos jeunes usagers et leur rappeler, à l’occasion d’un moment sympa, comment se comporter dans les bus, le tramway, le métro et le train, a expliqué Abigaïl Catrix, nouvelle responsable du service de contrôle du secteur sud TCL (Feyzin, Saint-Fons, Vénissieux). Mieux, on a invité une quarantaine de ces jeunes à découvrir notre dépôt Audibert Lavirotte, le 23 octobre dernier. Ils ont pu se rendre compte du travail de maintenance des véhicules, et d’une journée type d’un conducteur ou d’un contrôleur. Enrichissant pour tout le monde !”
Grégory Lobert, “manager engagement sociétal” de la SNCF, a tenu à aborder les questions de sécurité dans les gares et sur les voies, grâce à des vidéos projetées dans le local réservé au matériel sportif du gymnase. Certaines pratiques sur les réseaux sociaux sont évoquées, qui conduisent à des situations très dangereuses. “Quelques inconscients prennent un malin plaisir à faire des selfies sur les voies ferrées tandis qu’un train arrive. Un train lancé à cent kilomètres à l’heure a besoin d’un kilomètre pour s’arrêter. Or, certains trains ne marquent pas d’arrêt à Vénissieux. Le temps que le conducteur aperçoive le gamin descendu sur la voie, ça peut être trop tard. Il y a des limites de bon sens à la prise de risque…”
Ces rencontres sportives et ces conseils ont visiblement été très appréciés par Véronique Callut et Andrée Loscos, adjointes au maire vénissianes, qui partagent l’intérêt d’une action destinée à favoriser les partenariats Ville, Éducation nationale et les acteurs du territoire pour préparer l’avenir des jeunes vénissians.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.