C’est l’un des plus importants parcs d’affaires de la métropole. Avec ses 2 000 salariés et ses 34 bâtiments regroupant plus d’une soixantaine d’entreprises, le parc du Moulin-à-Vent (construit dans les années 1980) commençait à accuser le poids des ans. En début d’année, il a été racheté par la société Green Park, qui regroupe le promoteur Patriarca, la Foncière Magellan et la société de gestion Omnes. Signe des temps, il faudra désormais l’appeler « Green Campus Park ».
L’objectif affiché va plus loin que le « greenwashing » à la mode : « il s’agit d’améliorer significativement les performances énergétiques et le confort des usagers, le développement de surfaces complémentaires et de mettre en place de nouveaux services ». , alors que la surface totale des bâtiments passera de 34 000 m2 à 56 000 m2, et que 28 bâtiments seront totalement réhabilités. Au niveau des services, on prévoit notamment, en plus du restaurant inter-entreprises actuel, l’arrivée d’un food-trucks, d’une crèche et d’une salle de coworking. Les espaces verts seront agrandis, et des voies créées pour les modes doux. Les travaux, vont durer cinq ans et coûter environ 50 millions.
Lors de l’inauguration, le 12 septembre, Michel le Faou, vice-président de la Métropole (en charge notamment de l’urbanisme et du cadre de vie), a salué un projet qui « donne une seconde vie à un ensemble vieillissant et prend en compte les enjeux environnementaux, l’évolution des modes de travail des salariés, les nouveaux modes de déplacements ». « Le parc du Moulin-à-Vent, on a grandi avec, a rappelé Michèle Picard. C’est vraiment une identité du quartier. Il y a des entreprises, des restaurants autour, une vie… Vous allez pleinement y participer. C’est un plus autant pour les salariés que les habitants. »
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