Ouverture d’Ikea le 10 septembre, inauguration du technicentre SNCF à la mi-octobre, bonnes nouvelles pour le financement du nouveau programme de renouvellement urbain des Minguettes… La rentrée vénissiane s’annonce dense.
Comme de coutume à la rentrée, le maire, Michèle Picard, a convié la presse pour un tour d’horizon de l’actualité vénissiane. Les journalistes auront du grain à moudre dans les semaines qui viennent. À commencer par l’inauguration d’Ikea, le 10 septembre prochain, qui marque le lancement de l’opération d’aménagement Grand Parilly. Outre le magasin, ouvriront simultanément les espaces publics et les voies permettant l’accès au secteur. Avant d’entrer dans le détail de l’opération, le maire a souhaité « saluer l’implication de l’enseigne suédoise, […] qui a montré sa volonté d’appartenir au territoire, à son identité ». Sur les 120 personnes recrutées, 50 sont en effet vénissianes. Le chantier du magasin a par ailleurs généré 25 000 heures d’insertion.
« Nous ouvrons ce 10 septembre un nouveau chapitre de l’histoire de Vénissieux. Grand Parilly ne sera pas une ville dans la ville, mais un quartier connecté aux autres quartiers, une jonction également entre Lyon et nos territoires. »
Michèle Picard n’a cependant pas caché une certaine appréhension pour les premiers week-ends d’affluence. « Une partie du site est encore en chantier puisque Leroy Merlin ouvrira au cours du premier trimestre 2020. Carrefour fait également sa rentrée en face. Et puis l’effet nouveauté va jouer à fond. Il risque d’y avoir beaucoup de monde. Mais l’on s’y prépare avec nos partenaires. Un dispositif spécial sera mis en place associant les polices municipale et nationale, la Métropole et Ikea. Un local de supervision est prévu sur place pour être au plus près des réalités. »
Autre point fort de cette rentrée vénissiane : le nouveau programme de renouvellement urbain du secteur Minguettes-Clochettes. Le 18 juillet, les maires de Vénissieux et de Saint-Fons, le préfet et le vice-président de la Métropole en charge de la Politique de la ville étaient à l’ANRU (Agence nationale de la rénovation urbaine) pour défendre le dossier. Et si la réponse officielle de l’agence n’est attendue que pour la mi-septembre, les premiers retours sont positifs. « Le message est bien passé, assure Michèle Picard. D’après les éléments en ma possession, les opérations de démolition-reconstruction ont été soutenues, et sur les dix équipements nouveaux ou à remettre à niveau, six auraient déjà reçu l’accord de financement. Entre 130 et 140 millions d’euros seraient attribués par l’ANRU. »
En octobre, c’est la livraison du Technicentre SNCF, voisin de la gare de Vénissieux, qu’il faut cocher sur l’agenda. Un investissement de 65 millions d’euros sur près de neuf hectares. Près de 500 personnes y travailleront.
Moins spectaculaire mais non moins importante pour la jeunesse vénissiane : l’ouverture des nouveaux locaux de la Mission locale en novembre, dans la Maison des services publics de Vénissy en cours de rénovation.
Dans un registre beaucoup plus grave, après un été particulièrement meurtrier sur les routes de la commune, le maire a annoncé un renforcement du dispositif de sécurité routière. Trois nouveaux radars pédagogiques seront notamment déployés à la mi-septembre, en appoint des six radars déjà présents, des contrôles de vitesse, de la vidéo verbalisation, de la lutte contre les rodéos deux roues, ou encore de la sécurisation des sorties d’écoles.
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