Réservé aux quartiers prioritaires, le label « cité éducative » concerne Saint-Fons et Vénissieux. Les deux villes ont déposé un dossier de candidature commun. Même si pour le maire, Michèle Picard, il reste des questions sans réponse.
Réservé aux quartiers prioritaires, le label « cité éducative » concerne Saint-Fons et Vénissieux. Les deux villes ont déposé un dossier de candidature commun. Même si pour le maire, Michèle Picard, il reste des questions sans réponse.
En mai dernier, Jean Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et Julien Denormandie, chargé au gouvernement de la politique de la ville, annonçaient que 80 quartiers prioritaires pourraient être labellisés cité éducatives. L’objectif étant d’intensifier les prises en charge éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans. Le cahier des charges prévoit trois axes : « conforter le rôle de l’école » avec des actions en faveur de la mixité sociale, du bien-être, de l’accompagnement des élèves ; « promouvoir la continuité éducative » en favorisant la socialisation précoce des enfants, la pratique sportive et culturelle, l’implication des parents, ou encore la lutte contre le décrochage ; et enfin « ouvrir le champ des possibles » avec des découvertes de métiers, des initiations au numérique, des voyages…
Concrètement pour chaque « cité éducative », un collège est désigné comme référent et devra coordonner divers projets, en lien avec les autres collèges et tous les acteurs de l’enfance et de l’adolescence. Pour le secteur Saint-Fons/Vénissieux, le directeur académique devrait confier ce rôle à la principale du collège Jules-Michelet, Mme Garnier.
Pour le maire de Vénissieux, tout dispositif qui peut aider les jeunes à réussir est une bonne chose. « C’est pourquoi il n’y avait aucune raison que notre ville ne candidate pas. La Ville de Saint-Fons était partante également, ce qui est logique puisque nos quartiers politiques de la ville couvrent les Minguettes et les Clochettes. Nous avons déposé un dossier commun. Nous devrions savoir prochainement si nous sommes retenues ou non. » Malgré tout, Michèle Picard reste prudente. « Il manque des réponses, on avance un peu à l’aveuglette. Les moyens financiers sont faibles (30 000 euros), mais on nous a dit qu’on pourrait avoir davantage. Je crains quand même que nous soyons dans les bonnes intentions plutôt que dans le concret. »
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