Auteur du doublé coupe-championnat avec l’ASVEL, le Vénissian Amine Noua est à Atlanta depuis le 5 juillet pour une dizaine de jours d’essais. Une manière de se faire repérer par les futurs recruteurs de la NBA.
Après le titre et la coupe de France obtenus en mai et juin, peut-on parler d’année exceptionnelle ?
– Être champions en étant restés premiers tout au long de la saison est déjà une très bonne chose. Là, les deux titres nous comblent. Gagner la coupe face à Monaco devant notre public a été un moment incroyable.
As-tu l’impression d’avoir été aussi performant que l’an dernier ?
– J’ai joué différemment. L’an dernier, mon rôle était plus individuel, cette année j’ai vraiment essayé de jouer juste, en apportant ce dont l’équipe avait besoin. On a joué en équipe sans compter sur des « stars » qui vous mettent 20 points par match.
Un regret après cette non-sélection en équipe de France pour le championnat du monde ?
– J’ai eu la chance de jouer et marquer mes premiers points, il y a un an, en équipe de France A, donc aucun regret. Le choix du coach, je le respecte, même s’il ne fait pas que des heureux. Je sais que j’ai encore le temps d’évoluer, et d’intégrer l’équipe de France dans les années à venir.
Comment t’es-tu retrouvé à Atlanta pour cette « Summer League » — compétition où les franchises NBA trouvent l’occasion d’évaluer le niveau des joueurs, « draftés » ou non ?
– J’ai été suivi tout au long de l’année par pas mal de franchises, dont Atlanta Hawks, la plus intéressée. Les dirigeants avaient en tête le désir de me « drafter » (sélectionner), ça ne s’est pas fait. Ici, l’organisation est très pro, les coachs très sérieux. À moi de montrer que j’ai le potentiel pour un jour intégrer une franchise.
Est-il possible que tu restes aux USA ?
– Je suis sous contrat avec l’ASVEL et je devrais jouer l’Euroligue à l’automne. Après tout est possible, mais pour l’heure, je fais tout pour jouer juste et faire ce que les Américains attendent de moi.
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