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Grand Parilly : un peu plus de logements, un an plus tôt

Les élus vénissians ont voté lundi soir un avenant à l’opération Grand Parilly : l’aménageur privé Lionheart augmente légèrement le nombre de logements familiaux prévus dans le programme d’aménagement, et avance leur livraison à juin 2021.

Les élus vénissians ont voté lundi soir un avenant à l’opération Grand Parilly : l’aménageur privé Lionheart augmente légèrement le nombre de logements familiaux prévus dans le programme d’aménagement, et avance leur livraison à juin 2021.

L’opération Grand Parilly, qui connaîtra un début de concrétisation à la rentrée avec l’ouverture d’Ikea, a fait l’objet d’un premier avenant lors du conseil municipal du 17 juin. Il s’agissait d’intégrer deux évolutions dans le Programme urbain partenarial (PUP) signé en juillet 2016 : une légère augmentation de la surface de plancher dédiée aux logements familiaux (elle passe de 43 000 à 44 967 m2), ainsi qu’un avancement du planning de livraison de juin 2022 à juin 2021. « Ces 32 logements en accession s’ajoutent à ceux prévus dès l’origine. Ils seront construits à proximité du futur hôtel, du côté de l’avenue Joliot-Curie », indique Thierry Darmangeat, qui supervise l’opération pour la société Lionheart, en charge de l’aménagement du site.

Il faut savoir que dans le cadre d’un PUP, l’aménageur doit prendre en charge le coût des équipements publics à réaliser pour répondre aux besoins des habitants. L’avenant ayant pour conséquence d’augmenter et d’anticiper ces besoins, la participation financière de Lionheart est portée de 2 900 000 euros à 3 054 786 euros.

La Ville, qui avait initialement prévu de livrer les travaux d’extension du groupe scolaire Jules-Guesde en juin 2022, s’adapte au nouveau calendrier par la mise en place dès 2020 d’un périmètre scolaire commun visant à rééquilibrer les effectifs des écoles Jules-Guesde et Parilly, puis en installant l’année suivante deux classes en bâtiments modulaires à Parilly, avant de réaliser l’extension de Jules-Guesde.

À noter que les élus écologistes, pourtant membres de la majorité municipale, n’ont pas approuvé cette délibération. Par la voix de Georges Bottex, ils ont dénoncé « l’augmentation du nombre de logements de ce programme déjà lourd qui va dénaturer la vie du quartier ».

1 Commentaire

  1. Paolino Gino

    27 juin 2019 à 11 h 01 min

    Merci pour vos précisions M. Lulla.
    Vous nous dites : « Chaque logement est reconstruit, certaines opérations prévoient même deux nouvelles unités pour une démolie ». Autrement dit, c’est le fameux « On reconstruit ailleurs ! » : non, nous savons que l’offre détruite ne sera pas reconstruite, ni du point de vue de la qualité, ni du point de vue du loyer. Des logements publics à loyers modérés sont remplacés par de l' »accession » (cf. Expressions, les Nouvelles de Vénissieux, n°672 page 2, article « Grand Parilly – Un peu plus de logement, un an plus tôt ». Ne parlons pas de la qualité constructive (vous qui êtes journaliste, vous seriez étonné d’entendre les habitants de ces nouvelles « unités » sur cet aspect, allez-y !) et du bétonnage généré !
    Vous nous dites : « Dans le cas de Pyramide, l’idée est de désenclaver le quartier, de mieux le relier au centre-ville ». Permettez-moi de vous dire que votre réponse, décevante en terme de réflexion ressemble à ces « éléments de langage » entendus inlassablement sur ce sujet par les promoteurs de ces projets ! Du quartier Pyramide, on accède en deux minutes au centre ville ! Demandez donc aux habitants comme moi s’ils se sentent enclavés ! Bien au contraire, ces aires de protection à l’égard du tout-voiture et de ses nuisances (danger d’accidents, pollution atmosphérique, pollution sonore) sont pour nous à préserver ! Sur le sujet du quartier Armstrong – point de vue tout à fait personnel – il s’agit d’un environnement de béton, exigu et assez impropre au développement harmonieux de la vie sous toutes ses formes … Enfin, vous nous dites : « quand un urbaniste propose une démolition, c’est dans un but bien précis ». Certainement ! Mais certains buts précis sont masqués par un discours caritatif sur la banlieue qui serait « un ghetto », « à désenclaver », etc … Non, il y a d’autres motifs et ils ne sont pas exposés … Merci.

  2. Gilles Lulla

    27 juin 2019 à 9 h 36 min

    M. Paolinio, vous rappelez votre vive opposition à la destruction envisagée de 32 logements à Pyramide. C’est votre droit le plus complet. Vous soulignez aussi la contradiction qu’il y a à démolir quand on manque de logements sociaux. Cela peut s’entendre.
    Pour éclairer les lecteurs qui n’auraient pas toutes les informations, il convient toutefois de préciser que les opérations de renouvellement urbain ne débouchent jamais sur une destruction nette de logements. Chaque logement est reconstruit, certaines opérations prévoient même deux nouvelles unités pour une démolie.
    Par ailleurs, quand un urbaniste propose une démolition, c’est dans un but bien précis. Dans le cas de Pyramide, l’idée est de désenclaver le quartier, de mieux le relier au centre-ville. Du reste, cela s’est déjà fait aux Minguettes, à Armstrong, pour créer une liaison qui va de Vénissy à l’avenue de la Division-Leclerc, et qui a complètement pris sa place dans le quartier. Après, on peut toujours contester cette approche, mais il était nécessaire, je crois, de donner ces précisions pour une claire compréhension du sujet.

  3. Bottex

    26 juin 2019 à 19 h 01 min

    Problème de chiffres.
    L’annexe 2 du « Planning de livraison des logements de l’opération Grand Parilly » indique la construction de 692 logements sociaux + 321 logements spécifiques (séniors + étudiants) soit un total de 1013 logements. Pour rappel, le projet prévoyait 600 logements familiaux + 420 logements spécifiques soit un total de 1020 logements.
    Donc le nombre de logements total diminue de 7.
    Par contre, il y a bien une augmentation de 92 logements familiaux.
    Il faudra que Mr Darmangeat nous explique son calcul de 32 logements familiaux ( 692 – 600 = 92 )
    Le nombre d’habitants accueillis et le nombre d’enfants à scolariser va mathématiquement augmenter. Cela va donc fortement impacter la charge de l’école maternelle et élémentaire de Parilly.
    Ce n’est pas l’investissement de 110 000 € de LIONHEART qui va permettre à notre ville de faire face à cette nouvelle charge.

    D’où le vote contre de notre groupe sur cette délibération.

    Georges Bottex, élu EELV de Vénissieux

  4. Paolinio Gino

    26 juin 2019 à 15 h 04 min

    Bonjour,
    Je fais partie d’un collectif d’habitants du quartier de la Pyramide à Vénissieux et je suis vivement opposé à la destruction des 32 logements prévus sur l’ensemble d’habitations du Couloud géré par la SACOVIV. D’ailleurs on a du mal à comprendre les « prises de positions » de Mme PICARD et de son adjoint M. BOUMERTIT dans le journal Expression de ce jour : ils sont signataires d’un « Appel de Lyon pour le logement » et ils mettent à voter des destructions de logements publics. Il faut dire que c’est pour faire passer une route ! A l’heure où la circulation différenciée est activée dans un contexte de pollutions à l’ozone et que le logement public est en danger … ça ferait juste sourire si ce n’était pas aussi grave. Politique de bas étage ?

  5. Gilles Lulla

    21 juin 2019 à 17 h 02 min

    M. Bottex, sauf erreur de notre part, il n’est pas fait mention dans la délibération et les annexes de cet avenant à la convention de PUP du Grand Parilly de 92 logements supplémentaires.
    En revanche, dans l’annexe n° 1, il est évoqué « une seconde convention de PUP qui a vocation à être signée pour une opération de promotion d’environ 90 logements », qui se situe 27-29 boulevard Marcel-Sembat.
    Mais il semble s’agir là — encore une fois sauf erreur de notre part, ce qui n’est pas exclu au vu de la technicité de ces dossiers — d’une autre convention.
    Pour ce qui est de l’avenant délibéré le 17 juin par le conseil municipal, il porte bien comme nous l’avons écrit sur une augmentation de 1967 m2 de la surface de plancher des logements familiaux prévus dans la convention de PUP signée en juillet 2016, dans le cadre de la commercialisation de l’îlot C1, situé vers le boulevard Joliot-Curie. Cette convention, à l’origine, prévoyait « environ 600 logements ». M. Darmangeat, de la société Lionheart, nous a précisé que l’augmentation de 1967 m2 correspondait à 32 logements.
    Quant au chiffre de 692 logements familiaux que vous évoquez, il est en effet cité dans l’annexe 2, dans un tableau récapitulatif du « Planning de livraison des logements de l’opération Grand Parilly ». Tableau qui indique également un total de 1 013 logements en englobant les résidences étudiantes et seniors. Ce qui paraît conforme aux 1 000 logements annoncés depuis des années concernant cette opération.

  6. Bottex

    20 juin 2019 à 21 h 46 min

    Problème de chiffres.
    Sur la délibération que l’on a voté au Conseil Municipal, il était clairement écrit que le nouveau programme prévoit 692 logement familiaux, soit 92 logements supplémentaires. Ce document est le fruit d’une signature tri parti , Métropole, Ville de Vénissieux et la société Lionheart.
    Qui dit vrai? le document officiel ou Thierry Darmangeat.
    Si le document officiel est faux, on va être obligé de procéder à un nouveau vote.
    Georges Bottex, élu EELV de Vénissieux

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