À travers plus de 200 clichés du célèbre reporter-photographe, l’exposition, présentée à La Sucrière jusqu’au 26 mai, propose une plongée dans 35 ans d’Histoire(s) autour du globe.
Des visages de tous âges. Des regards perçants. Des couleurs éclatantes. Franchir le seuil de l’exposition “Le monde de Steve McCurry” à La Sucrière, c’est partir pour un voyage à travers 35 ans d’Histoire(s) autour du globe. Un tourbillon d’images grand format qui nous entraînent de la sérénité d’un lac birman avant l’aube, à la beauté du Taj Mahal se reflétant dans l’eau, au silence de jeunes moines marchant sous la pluie à Angkor, avant le fracas du World Trade Center qui s’effondre, du Koweit qui s’enflamme, de l’Afghanistan qui panse ses plaies, du Japon qui se relève dévasté par un tsunami… Mali, Cuba, Yougoslavie, Inde, Brésil, Chine, Russie, depuis près de 40 ans, le photo-reporter Steve McCurry sillonne la planète, se faisant le témoin indispensable de l’Histoire en train de s’écrire. “Quoi que je fasse dans ma vie, il fallait que je voyage, que je photographie et que je raconte des histoires, l’entend-on expliquer dans une des courtes vidéos qui jalonnent le parcours de l’exposition. Que je sois le témoin direct de ces événements, pour les montrer aux gens, les informer de la manière dont nous vivons sur cette planète.”
Secrets et anecdotes
Ici un moine tibétain au visage marqué par 75 années de monastère, là deux Éthiopiennes en tenues traditionnelles parées de bijoux colorées, là encore le sourire engageant d’une vieille femme birmane le cou maintenu par un long collier en spirale, plus loin un jeune Péruvien en larmes, pistolet en plastique sur la tempe: Steve McCurry est avant tout un portraitiste hors pair. Outil indispensable à la déambulation au coeur de ses 200 clichés, l’audioguide — fourni gratuitement — éclaire avec intérêt les coulisses de certaines photos, le reporter expliquant lui-même les anecdotes hors-champ et les secrets de ses prises de vues. Ainsi ce berger nomade du Rajasthan au regard perçant et à la barbe orange touffue “qu’il a teinte avec du henné pour paraître lumineux sur la photo”. Ces jeunes Libanais “qui chevauchent un tank au milieu de carcasses de munitions susceptibles d’exploser à tout moment”. Ces chameaux qui s’échappent du feu pendant la première Guerre du Golfe et que le photographe tente d’immortaliser “au trépied en roulant sur un champ de mines”. Et bien entendu, cette jeune réfugiée afghane aux yeux verts extraordinaires, rencontrée en 1984 dans un camp de réfugiés, dont “le regard racontait à lui seul l’histoire de l’Afghanistan” et qui a depuis fait le tour du monde.
Une bonne idée de sortie en famille
Très accessible, l’exposition peut se visiter en famille sans aucune difficulté. Des livrets jeux, conçus par l’association Little Beaux-Arts, sont ainsi téléchargeables sur le site stevemccurryexpo.fr, rubrique Votre visite. Le carnet de route des petits reporters pour les enfants de 3 à 6 ans et celui des grands reporters pour les 7-12 ans permettront aux jeunes visiteurs d’appréhender ce tour du monde et le métier de photographe de façon ludique et instructive.
Pratique
“Le monde de Steve McCurry”. À voir jusqu’au 26 mai
Adresse : La Sucrière – 49-50, quai Rambaud,69002 Lyon
Tél. : 0478792361
www.stevemccurryexpo.fr
Horaires
Du mardi au vendredi : de 10 à 18 heures. Week-end et jours fériés : de 10 à 19 heures. Fermé: les lundis hors vacances scolaires et le 1er mai.
Tarifs
Adultes : 13 euros – Seniors : 11 euros – Enfants et étudiants : 8 euros (gratuit moins de 6 ans) – Pack famille (2 adultes et 2 enfants) : 36 euros
Concours
Dix entrées gratuites à gagner pour l’exposition en répondant à la question suivante:De quel pays est originaire la jeune fille aux yeux verts, portrait le plus célèbre de Steve McCurry ? Envoyez votre réponse par mail à redaction@expressionsvenissieux.fr lundi 25 février à partir de 8 heures.
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