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« Il faut réduire les dépenses publiques » martèle Bruno Le Maire, en visite chez Boostheat

Le ministre de l’économie et des finances visitait, ce 10 janvier, l’usine Boostheat, à Vénissieux. L’occasion pour Bruno Le Maire d’appeler à « accélérer la baisse des dépenses publiques, pour réduire les charges sur le coût du travail ».

Le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, s’est rendu ce jeudi 10 janvier en fin de matinée à Vénissieux pour une longue visite de l’usine Boostheat, qui débute sa production de chaudières thermodynamiques plus efficaces et moins énergétivores que les chaudières classiques.

Guidé dans les ateliers par Luc Jacquet, co-fondateur de Boostheat avec Jean-Marc Joffroy, le ministre s’est dit « très impressionné par l’innovation de rupture que constitue cette technique ». « Boostheat est l’exemple parfait de l’industrie de l’avenir : propre, inventive, productive, a estimé le ministre. L’industrie n’est pas le passé, mais l’avenir de la France. Il faut se battre pour en convaincre les Français, notamment les jeunes, qui ignorent souvent quel gisement d’emploi qualifié elle représente. La ré-industrialisation de notre pays doit également passer par une revalorisation culturelle. »

Le message principal, martelé à plusieurs reprises par Bruno Le Maire, concerne « les coûts de production » en France. « Il faut accélérer la baisse des charges sur ces coûts qui nous empêchent d’être aussi compétitifs que nos voisins. Pour réussir cela, il faudra réduire les dépenses publiques. Le grand débat lancé par le gouvernement devra permettre aux Français de dire celles qu’ils acceptent de voir diminuer et celles qu’ils jugent vitales. Les chefs d’entreprises et les salariés doivent se saisir de ce débat. »

De manière générale, selon Bruno Le Maire, « il faut aller plus vite et plus loin pour redonner du pouvoir d’achat aux Français en réduisant les impôts. On a le sentiment d’être prélevé de toutes parts sans savoir à quoi ça sert ». Prenant l’exemple de la taxe d’habitation, il a expliqué qu’il fallait « aller jusqu’au bout, et supprimer pour tout le monde cet impôt qui ne semble ni juste ni clair ».

Accompagné dans sa visite par Yves Blein, député de la majorité présidentielle, le ministre a estimé que le gouvernement avait « entendu le cri de souffrance des salariés et qu’il y avait répondu, en augmentant la prime d’activité, en défiscalisant les heures supplémentaires et en supprimant la taxe de 20% sur les primes d’intéressement ».

Cherchant sans doute à illustrer ses propos, Bruno Le Maire à demandé à un ouvrier s’il avait « vu la différence sur son salaire, avec la défiscalisation des heures supplémentaires ». « Ici, il n’y a pas encore besoin de faire des heures supplémentaires, lui a répondu Philippe Léon, opérateur polyvalent. Et puis, c’est toujours mieux de travailler sans faire d’heures sup, vous savez. Le travail c’est très important, mais la famille aussi ! » Le salarié a également glissé au ministre que ses allers-retours entre son domicile (à Quincieux) et son travail avec sa Clio diesel lui coûtait 300 euros par mois en carburant… Bruno Le Maire lui a conseillé d’investir dans un nouveau véhicule grâce à la prime à la casse.

Photos © Raphaël Bert, Expressions

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