Journée de la laïcité : des mains tendues pour vivre ensemble
Pour la Journée de la laïcité, 1600 élèves vénissians ont mené un travail artistique qui est exposé à la médiathèque jusqu’au 19 décembre. Le vernissage a eu lieu ce vendredi matin, en présence d’élus et de représentants de l’Éducation nationale.
Pour la Journée de la laïcité – journée anniversaire de la loi de 1905 portant sur la séparation des Églises et de l’État, qui sera officiellement célébrée le 9 décembre – la Ville de Vénissieux en partenariat avec les Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN) a décidé pour la sixième année consécutive d’’impliquer les écoles publiques. Une vraie réussite : 19 groupes scolaires ont participé ainsi que le Conseil municipal d’enfants et les jeunes de la maison de l’enfance Louis-Pergaud.
Au total, ce sont plus de 1 600 enfants, soit 81 classes de la maternelle au CM2, qui ont planché sur le sujet avec leur équipe enseignante. Après un travail pédagogique mené en classe à partir d’une dizaine de poèmes, ils ont réalisé une œuvre de leur choix (peinture, collages). Avec les mains pour sujet récurrent : des mains de toutes les couleurs, tendues, pour donner, s’entraider, s’unir, recevoir, s’exprimer, se féliciter, tant en France que dans le monde. Ces œuvres seront exposées jusqu’au 19 décembre à la médiathèque Lucie-Aubrac avant d’être restituées à chaque école.
Ce vendredi 7 décembre avait lieu le versissage de l’exposition . Élus, DDEN, IEN (inspecteur de l’éducation nationale) se sont retrouvés à la médiathèque. Eu égard à la situation sociale, les enfants n’ont pas pu assister au vernissage comme prévu. Par mesure de sécurité, l’inspection académique avait en effet interdit toute sortie scolaire. Jacqueline Raffenot, DDEN s’est fait la porte-parole des élèves en lisant plusieurs poèmes : « Les mains » de Francis Combe, « La différence » de Jean Pierre Siméon, ou encore « Cher Frère blanc » de Léopold Sedar Senghor.
Marie Thérèse Persch, la présidente des DDEN vénissians, puis Noëllie Goulefer, inspectrice de l’éducation nationale, ont souligné l’importance du travail des enseignants avec leurs élèves. Avant que Michèle Picard rappelle pourquoi la laïcité est un des fondements de notre République : « Elle repose sur deux valeurs : plus que le mot tolérance qui peut prêter à différentes interprétations, j’insiste avant tout sur la notion de respect de l’autre et de respect de la différence. L’esprit de la laïcité n’est pas un principe qui interdit mais un principe qui protège, il permet de vivre ensemble, les uns avec les autres et non les uns à côté des autres, forts de nos différences. Qu’elles soient cultuelles ou culturelles. »
Repérée par les Nuits de Fourvière, la chanteuse lyonnaise sera en concert samedi après-midi à la médiathèque. Un événement gratuit, dans le cadre du...