À Vénissieux, ce mercredi 5 décembre, au lendemain d’une matinée émaillée d’incidents devant les lycées Jacques-Brel et Sembat-Seguin, la police redoutait une aggravation des incidents et un effet de contagion à d’autres établissements scolaires.
Des incidents ont bien éclaté dès 8 heures devant Jacques-Brel, mais pas à la cité scolaire Sembat-Seguin, ni devant le lycée professionnel Hélène-Boucher, où la direction accueillait même les élèves avec un petit-déjeuner viennoiseries-chocolat chaud !
À Jacques-Brel, les lycéens mobilisés contre Parcoursup et la réforme du bac ont posé une banderole sur les grilles mais ne sont pas restés devant l’établissement, évitant ainsi de se retrouver pris entre deux feux… D’un côté, de petits groupes de jeunes gens, manifestement peu intéressés par la réforme du bac, s’en prenant au mobilier urbain et empêchant le tram de circuler (un jour de marché au centre-ville, les habitants des Minguettes ne leur disent pas merci…). De l’autre côté, une compagnie de CRS, qui avait stationné ses véhicules dans l’avenue d’Oschatz.
En milieu de matinée, dans un brouillard qui ne devait rien aux fumigènes et aux lacrymos mais tout à la météo lyonnaise, les CRS ont remonté l’avenue sans heurts, « raccompagnant » les jeunes gens le long de l’avenue Jean-Cagne et aux abords de Vénissy.
Gilles Lulla
6 décembre 2018 à 10 h 13 min
Si vous relisez bien l’article, il est indiqué que des incidents se sont effectivement produits à 8 heures — comme la veille du reste et dans un climat tendu — mais qu’en milieu de matinée les manifestants ont été repoussés dans un climat plus calme. Les journalistes d’Expressions ne sont pas là pour amplifier ou minimiser les faits mais simplement pour relater ce qu’ils observent. Bien cordialement.
R.R
5 décembre 2018 à 18 h 34 min
« dans un brouillard qui ne devait rien aux fumigènes et aux lacrymos mais tout à la météo lyonnaise » => J’espère que vous vouliez dire l’inverse ? Aucun brouillard à 8h sauf dans les alentours du lycée Jacques Brel. Je peux vous assurer que c’était bien du gaz lacrymogène : yeux qui pleurent, toux, picotements violents ; à moins d’une hallucination collective. C’est incroyable de gazer tout un quartier, et de prétendre le contraire sur le journal de la commune.
Spacagna Nadine
5 décembre 2018 à 14 h 47 min
Petite interrogation : pourquoi les CRS repoussent les jeunes vers « le plateau ». Cher Expression, vous n’avez peut être pas la réponse, mais ceci est une tactique on ne peu agaçante quand on habite le plateau : pas de tram, les groupes (encore) parqués sur le plateau. Une des réponses étant certainement « protégeons le centre ville » mais grande interrogation. Si une mobilisation des parents des lycéens, des citoyens se met en place afin de soutenir les revendications légitimes des lycéens ( parcours sup., Etc) et dire stop aux casseurs à l’entrée du lycée, ce serait super. N’étant pas parent de lycéens, difficile de proposer, mais je suis prête à me joindre à une mobilisation citoyenne.