La Ville a proposé aux commerces sinistrés de s’installer dans des structures modulaires, sur le parking situé en face du centre commercial Pyramide.
Dans la nuit du 7 au 8 août dernier, un incendie d’origine accidentelle, parti de la pharmacie, détruisait en partie le centre commercial Pyramide. Après une réunion convoquée en urgence par la Ville, quatre commerces sur neuf, notamment l’épicerie et la boulangerie, avaient pu rouvrir rapidement. Mais les cinq autres (pharmacie, boucherie, coiffeur, fast-food et call-box) s’étaient vus contraints de fermer boutique. Trois mois après, la situation est en stand-by.
Le diagnostic technique sur la structure du bâtiment, qui était attendu avant fin septembre, n’a toujours pas été rendu. Et la Régie Foncia, qui gère la copropriété, n’a toujours pas organisé la seconde réunion qui devait poser les jalons d’un redémarrage. Entre-temps, les gérants de la pharmacie et de la boucherie, las d’attendre, ont manifesté le désir de reprendre au plus vite leur activité. La pharmacie est porteuse d’un projet relativement avancé d’installation dans le parc d’activités Bourdarias, qui fait face au centre commercial.
À l’initiative de la municipalité, une seconde réunion s’est tenue le 7 novembre dernier à l’hôtel de ville. Une vingtaine de propriétaires et commerçants étaient présents, mais pas la régie Foncia. « Nous avons présenté une proposition de relocalisation globale pour les cinq magasins sinistrés, explique Djil Ben Mabrouk, adjoint en charge des commerces et de l’économie. Ils pourraient s’installer sur le parking en face, dans des structures modulaires, juste à côté du parking sécurisé. Nous privilégions cette solution commune car nous avons le souci de maintenir une dynamique commerciale d’ensemble. Nous sommes en train de faire chiffrer les coûts d’aménagement pour l’assainissement et les déviations de réseaux. »
Outre la mise à disposition du parking, la Ville s’est engagée à prendre en charge la sécurisation des lieux. Une nouvelle réunion est prévue d’ici un mois avec tous les acteurs concernés.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.