Hasard des calendriers, la plupart des équipes vénissanes évoluant au plus haut niveau (de la Nationale 3 à la Régionale 2) affrontaient leurs voisins, à Vénissieux ou à Bron. Derbys hélas frappés du sceau de l’échec.
Les footballeurs de Vénissieux FC n’y arrivent plus. Le 10 novembre, au stade brondillant Jean-Jaurès, la formation préparée par Patrick Paillot a dominé comme jamais son adversaire, multipliant les occasions. Mais, incapables de marquer avant l’heure de jeu, les Vénissians se sont fait contrer sur deux réussites. Avant de réduire la marque… sans pouvoir revenir au score (2-1). Après cinq matches sans succès (le dernier remonte au 22 septembre face à Chavanay), le VFC qui affichait des ambitions d’accession, est dans la zone à risques (9e sur 12).
Deux heures auparavant, la formation Futsal du Vénissieux FC qui joue en Division 2, antichambre de l’élite, accueillait Martel Caluire pour un derby très attendu. Renforcée par des joueurs jusqu’à présent blessés ou indisponibles (Mehamha, Ayari, Benjoua, un des frères Azazga), l’équipe vénissiane avait réussi une entrée en matière convaincante, menant même au score, avant de céder en seconde période sous les yeux de Nabil Fekir (2-4). La relégation pend aux nez de VFC (9e sur 10) qui, en l’espace de 6 journées, s’est inclinée 5 fois, et obtenu un maigre match nul.
Malgré une résistance consistante durant trois quarts de temps dans son gymnase Anquetil, le 11 novembre, les basketteuses de l’ALVP n’ont pu que retarder l’échéance. Elles ont été défaites face une équipe d’Ozon qui pouvait compter sur un banc important. Battues 54 à 42, les Vénissianes occupent la 7e place de Nationale 3.
À des échelons moins élevés, les basketteurs vénissians du CLAM-V et de l’ALVP ont sauvé l’honneur. Le 11 novembre, au gymnase Alain-Colas, les premiers ont pris la mesure de Saint-Fons, l’ancien club de l’entraîneur du CLAM-V (65-55), alors que la veille, les seconds avaient battu Ménival Saint-Priest, au gymnase Jacques-Anquetil (84-73), de quoi se rapprocher du maintien.
Là, ce n’était plus un derby, mais un match entre Rhône et Gard, avec en jeu, une place en 32e de finale de la coupe de France, qui se jouait le 10 novembre au gymnase Tola-Vologe. Une division d’écart séparait les Vénissians du VHB diminués par quelques absences, et les Gardois de Bagnols-sur-Cèze, équipe de haut de tableau de N1. Et 4 petits buts à l’arrivée (35-31) dans un match intelligemment géré par les Bagnolais.