La Vénissiane Amel Majri fait partie des quinze nominées pour le premier Ballon d’Or féminin France Football, qui sera décerné le 3 décembre prochain à Paris.
Amel Majri, le 27 septembre dernier à Vénissieux, lors de la cérémonie de mise à l’honneur des sportifs de haut niveau
Et la meilleure joueuse du monde est… Le 3 décembre prochain, à Paris, France Football décernera pour la première fois un Ballon d’Or féminin, durant la même cérémonie qui sacre le vainqueur masculin. Si chez les hommes il est peu probable que le trophée échappe à l’un des grandissimes favoris (Messi, Ronaldo et Modric, voire les Français Griezmann, M’Bappé et Varane), le pronostic paraît beaucoup plus ouvert chez les femmes.
Parmi les quinze nominées, les Fenottes de l’Olympique lyonnais, qui restent sur trois titres de championnes d’Europe consécutifs, se taillent la part du lion. L’OL place sept joueuses dans la prestigieuse liste, dont la Vénissiane Amel Majri qui éclabousse de son talent ce début de saison en enfilant les buts comme des perles. Mais ses coéquipières Henry, Maroszan, Bronze, Kumagai, Hegerberg et surtout l’immense défenseure Wendie Renard s’annoncent comme de redoutables concurrentes.
D’autres joueuses ayant brillé en Ligue de champions sont également en lice, comme la Hollandaise Maertens (Barcelone), l’Anglaise Kirby (Chelsea) ou la Danoise Harder (Wolsburg). Sans oublier quelques grands noms du championnat américain : Kerr, Sinclair, Rapinoe et Horan.
Amel Majri part selon les observateurs en position d’outsider. On croise les doigts. Ce serait une formidable récompense pour cette joueuse qui a faits ses gammes à l’AS Minguettes. Et une immense fierté pour Vénissieux, ville à laquelle elle reste très attachée — elle était encore à l’hôtel de ville le 27 septembre dernier pour recevoir un trophée d’honneur dans le cadre des récompenses des sportifs de haut niveau.
