En un an, entre le 1er septembre 2017 et le 31 août 2018, Vénissieux compte 465 nouveaux foyers. Quasiment un nouvel habitant et demi par jour ! Quelques uns se sont rendus à la traditionnelle cérémonie donnée en leur honneur, jeudi 27 septembre en fin de journée. Michèle Picard et une bonne partie de son conseil municipal leur ont souhaité la bienvenue, présentant Vénissieux sous ses meilleurs atours. « L’attractivité de notre ville est manifeste, constate le maire. Par rapport à 2008, année où la ville ne comptait « que » 57.629 habitants, nous en sommes aujourd’hui à plus de 64.000, une progression de 11,4% en dix ans. Pour une commune, quoi qu’on en dise, c’est signe de vitalité et un réel gage pour l’avenir ».
NADERA : « Vénissieux m’a séduite »
Installée depuis 5 mois dans le quartier de Parilly, Nadera est conquise. « J’ai rarement connu d’endroit à la fois calme et proche des transports. Je ne regrette pas d’avoir suivi les conseils de ma fille Marine, qui m’avait envoyée des photos de différents endroits de cette ville. J’ai choisi une location dans des logements qui venaient d’être construits. » Venue de Metz, l’ancienne secrétaire standardiste du Républicain Lorrain a rejoint sa fille qui habite Lyon 8ème. « Ma mère ne voulait pas être trop “collante”, d’où le choix de ce quartier vénissian, à quelques arrêts de tram de chez moi », explique la jeune femme étudiante en gestion administrative. De Vénissieux, Nadera ne connaissait que les Minguettes. « Quand j’ai dis à mes amis où j’allais, ils étaient inquiets ! Mais franchement, je suis contente d’être à Vénissieux, que je trouve très accueillante, à l’image de cette cérémonie, avec des cadeaux de bienvenue comme la carte d’accès gratuite à la médiathèque. À moi maintenant de m’impliquer, promet la retraitée. Je vais me lancer dans le bénévolat associatif ». Avec l’énergie qu’elle déploie, les associations aussi lui souhaiteront la bienvenue.
SYLVIE : « Ah, la vue sur le Pilat ! »
L’une des premières décisions de néo-retraitée de cette ex-assistante maternelle ? Revendre son grand appartement de Pierre-Bénite, situé dans un immeuble de 4 étages sans ascenseur. « À 63 ans, il faut anticiper les soucis de mobilité, confie-t-elle. Et plus, un L5, c’était trop grand pour moi toute seule ». Elle a cherché à acheter quelque chose sur Pierre-Bénite et Oullins mais n’a rien trouvé dans ses prix. En élargissant ses recherches elle a trouvé dans le quartier de la Pyramide, passant du 4 étage au… 13ème ! « Oui, mais il y a deux ascenseurs, se rassure-t-elle. Et la vue vers le Pilat est extraordinaire ! » Depuis son arrivée, elle « prend ses marques ». Au cinéma Gérard-Philipe, en particulier, qu’elle trouve « très sympa, avec une bonne programmation ». L’incendie du centre commercial, cet été ? « Je l’ai découvert le matin en allant faire mes courses ! Le vent ne soufflait pas dans notre direction, je ne me suis aperçue de rien ! J’espère que ce sera vite reconstruit. »
ANDRÉ ET ANNIE : « un plus grand jardin et le métro ! »
Tous deux retraités de la Fonction publique, ils ont aménagé au Charréard depuis janvier 2018. C’est en voisins qu’ils sont venus à Vénissieux, ayant vécus en maison à Saint-Priest pendant 32 ans. Leur déménagement s’explique par la recherche d’un domicile totalement de plain-pied, qu’ils n’ont pas pu trouver à Saint-Priest dans leurs moyens. « Nous ne sommes pas allés bien loin, ce qui nous permet de ne pas être coupés de nos amis et de certaines activités. Nous pouvons même continuer à amener notre petit-fils à l’école certains jours ! » Et, cerise sur le gâteau, le jardin est plus grand, au grand plaisir d’André, qui a la main verte. Pour Annie, « le Charréard c’est idéal, on est tout près du métro, du train et de trois lignes de bus, on n’est pas isolés ! »
Propos recueillis par François Toulat-Brisson et Djamel Younsi
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