C’est un nouveau symbole qui vient illustrer la croissance du groupe Serfim. Le 20 septembre, Guy Mathiolon et sa fille Alexandra – qui doit prendre la succession de son père d’ici quatre ou cinq ans – ont inauguré deux nouveaux bâtiments d’une surface de 4 000 m2, situés sur le site de Vénissieux. Le premier accueillera le nouveau siège du groupe et les bureaux de la filiale environnement, tandis que le second sera dédié aux technologies de l’information et de la communication. Montant de l’investissement : neuf millions d’euros.
« On est particulièrement bien à Vénissieux, a souligné Guy Mathiolon, d’abord pour des raisons d’accessibilité et grâce à la collaboration avec la commune de Vénissieux. » Mais si le siège du groupe reste ici, c’est surtout « parce que je tiens absolument à ce que les équipes de direction et les fonctions support soient sur le même site que les équipes de production ». Et d’enfoncer le clou : « On n’a pas besoin d’avoir notre siège à Confluence ou dans une tour d’ivoire, on est très bien ici et c’est pour cela que l’on va investir ». Avant d’annoncer la création prochaine d’une crèche et d’une conciergerie et d’une structure dédiée à la médecine préventive.
Le maire de Vénissieux, Michèle Picard, et le président de la Métropole David Kimelfeld, avaient fait le déplacement. « La vitalité de Serfim qui réalise 200 embauches par an, c’est une chance pour notre territoire et ses habitants, a assuré Michèle Picard. Une entreprise ne choisit pas un territoire par hasard, pas plus qu’un nouvel habitant d’ailleurs. Votre structure implantée à Vénissieux depuis plus d’un siècle est sans doute le meilleur témoin de cette dynamique ».
David Kimelfed, qui venait de passer deux heures dans l’entreprise, s’est dit « impressionné par la diversité de ses métiers, qui colle parfaitement aux préoccupations de la Métropole ». Et d’ajouter : « Nous sommes déjà partenaires avec vous sur bon nombre de sujets, nous le serons sans doute encore plus dans l’avenir. On voit bien que Serfim, avec ses préoccupations, les dispositifs et les process industriels qu’il a mis en place, va nous aider à accélérer notre lutte contre le changement climatique ».
De changement climatique, il en avait été justement été question quelques minutes auparavant, lorsqu’Alexandra Mathiolon, directrice adjointe de la branche énergie, avait présenté le projet de production d’énergie solaire de Serfim. Le groupe disposera à terme de 15 000 m2 de panneaux solaires, de quoi alimenter une ville de près de 2 000 habitants. La plus grande partie de l’énergie produite sera réinjectée dans le réseau général, mais une partie des panneaux sera utilisée pour les besoins de l’entreprise. Ou par d’autres qu’elle. « Si l’un de vous deux souhaite installer des panneaux solaires sur ses bâtiments, nous sommes prêts », a conclu Alexandra Mathiolon, à l’attention de Michèle Picard et David Kimelfeld.