Réunissant 18 communes, la Métropole, l’État, la Région, la nouvelle structure remplacera les différents Plans locaux pour l’insertion et l’emploi en janvier 2019. La Ville de Vénissieux participera à la gouvernance du dispositif.
Aux côtés de 17 autres maires du Grand Lyon, du président de la Métropole, du Préfet de Région Auvergne-Rhône-Alpes, de Pôle Emploi et des principaux bailleurs sociaux du département, Michèle Picard, maire de Vénissieux, a signé ce jeudi 13 septembre, au nom de sa Ville, la convention qui créé la Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi.
À partir du 1er janvier 2019, cette nouvelle structure remplacera les trois Plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) qui existent aujourd’hui sur le territoire de la Métropole. Elle deviendra l’interlocutrice unique des entreprises, « pour une offre de services plus efficace en faveur des demandeurs d’emploi, a expliqué David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon. Cette nouvelle organisation permettra d’harmoniser les missions et dispositifs des différents acteurs du territoire. L’objectif est de mieux répondre aux besoins des entreprises et faciliter le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées, grâce à une action plus lisible et efficace ».
Dix-huit communes*, ainsi que la Métropole, l’État, Pôle Emploi, la Région et des bailleurs sociaux composeront cette structure que d’autres communes pourront rejoindre dans un second temps. Vénissieux sera l’une des huit collectivités chargées de la gouvernance du dispositif.
« Ces acteurs publics mutualiseront leurs compétences et leurs missions pour permettre un meilleur accès à l’emploi », annonce le Préfet Stéphane Bouillon. Le représentant de l’État a salué l’implication des maires présents « dans les actions volontaristes menées dans leurs communes pour améliorer l’emploi, via les Missions locales, les clauses sociales introduites dans les marchés publics, par exemple… »
« La gestion la plus efficace est celle qui est la plus proche du terrain, rappelle Idir Boumertit, adjoint (PG-FI) au maire de Vénissieux, notamment en charge de l’insertion. Il fallait éviter de créer une technostructure éloignée des besoins concrets de la population. Les annonces faites aujourd’hui sont rassurantes car elle rappellent l’importance d’un pilotage des actions à l’échelon local. Et nous resterons vigilants sur la répartition équitable des moyens entre les territoires, sur la base de critères objectifs ».
Vénissieux compte 560 bénéficiaires des actions au sein de l’actuel PLIE Uni-Est. « Il pourrait y en avoir plus », estime M. Boumertit.
L’une des missions de la Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi sera de « développer les relations auprès des entreprises pour les mobiliser en faveur de l’emploi des publics les plus éloignés », via des chargés de liaison Entreprises-Emploi qui les prospecteront. Elle portera ainsi l’objectif de « La Charte des 1.000 entreprises engagées pour l’insertion et l’emploi » initiée par la Métropole.
À Vénissieux, la » Charte de coopération locale « , lancée par la Ville, compte déjà plus d’une centaine d’entreprises vénissianes.
* Bron, Chassieu, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Givors, Grigny, Irigny, Lyon, La Mulatière, Meyzieu, Neuville-sur-Saône, Rillieux-la-Pape, Saint-Fons, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne.
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