Grâce à l’extension du réseau de chaleur vers le nord, de nouveaux bâtiments privés et publics sont reliés à la chaufferie des Minguettes. Dernier raccordé en date : le gymnase Jacques-Anquetil.
Menée durant le second semestre 2017, l’extension du réseau de chaleur de Vénissieux a porté sur 7,5 km de canalisations supplémentaires pour relier les quartiers Jules-Guesde et Parilly, ainsi que la nouvelle zone du Puisoz. Décidée par la Métropole de Lyon (propriétaire du réseau depuis janvier 2015, à la suite de la Ville de Vénissieux) et réalisée par l’entreprise délégataire Vénissieux Énergies (filiale de Dalkia), cette opération vise à augmenter d’environ 10 % le nombre d’abonnés, soit l’équivalent de 1 500 logements.
À terme, tous les futurs logements du Grand Parilly seront ainsi alimentés par la chaufferie des Minguettes. Mais en attendant, ce sont surtout les bâtiments publics qui sont raccordés. Et la municipalité donne l’exemple sur son patrimoine. Avec le groupe scolaire de Parilly, le gymnase Jacques-Anquetil est le dernier à être entré dans le réseau.
En remplacement de la vieille chaudière, Vénissieux Énergies a installé un échangeur d’une puissance de 150 kW qui permettra de réaliser une économie globale de 15 % par an. Autres intérêts : une réduction des émissions de polluants, une meilleure sécurité des installations, et une maintenance simplifiée. « Il est beaucoup plus facile d’entretenir un échangeur qu’une chaudière », soulignait un technicien, ce jeudi matin, alors que le maire, accompagné de plusieurs élus et cadres de la Ville, effectuait une visite des chantiers conduits durant l’été.
Les opérations de raccordement au réseau vont maintenant se multiplier. Les responsables de Vénissieux énergies ont cité la cité scolaire Sembat-Seguin, des résidences de logements sociaux et des copropriétés privées.
En revanche, les deux locomotives du futur quartier Grand Parilly, Leroy Merlin et Ikea, auront leur propre système de chauffage. Le géant de l’ameublement aura recours à une installation géothermique qui puisera l’eau et la rejettera (sans conséquences environnementales) à 8,50 m de profondeur dans la nappe phréatique. Après une étude d’impact, le conseil municipal du 26 juin dernier a donné un avis favorable sur ce point à la société suédoise.