Commencé il y a déjà un mois, le festival lyonnais se poursuit jusqu’au 28 juillet. Cette deuxième partie d’une manifestation qui fait tous les soirs salle comble — enfin, amphithéâtre comble — et affiche des sourires de joie aux visages d’une majorité de spectateurs sera beaucoup plus musicale encore.
En parcourant la programmation, on se rend compte combien chaque soirée va apporter sa propre couleur musicale, différente des précédentes et des suivantes. Qu’on en juge : quel que soit le style de musique apprécié, on pourra en trouver un échantillon à Fourvière. Vous voulez écouter de la chanson française ? Qu’à cela ne tienne, vous aurez le choix entre Julien Clerc (ce soir, 4 juillet) et Charlotte Gainsbourg (16 juillet). Sa maman Jane chantera toujours Gainsbourg (mais qui va s’en plaindre ?) le 17 juillet, mais Gainsbourg dans une version symphonique. Hommage encore, cette fois rendu par Benjamin Biolay, à Hubert Mounier de l’Affaire Louis’ Trio (19 juillet). Citons encore Julien Doré (23 juillet) et Bernard Lavilliers (27 juillet). Toujours chez les Français, les plus jeunes préféreront peut-être Gaël Faye (20 juillet), MC Solaar (25 juillet) ou la Toulousaine Jain (26 juillet) qui, elle, chante en anglais. Quant aux amateurs de rap, d’un rap décontracté, Bigflo & Oli leur tendent la main le 14 juillet. En les écoutant, on ne peut oublier leur clip Pour un copain, tourné avec Jean Dujardin/Brice de Nice.
La musique sera aussi brésilienne avec Caetano Veloso et toute sa famille (5 juillet), ainsi qu’avec Seu Jorge. Encore que lui, le 6 juillet, c’est à David Bowie qu’il adresse un coup de chapeau. Tout aussi rythmés, voire plus, seront les Arctic Monkeys (10 juillet), Jack White (8 juillet), Belle & Sebastian et les Nits (18 juillet).
La world music ne sera pas oubliée avec les chants de marins kabyles par Fellag, Cheikh Sidi Bemol et André Minvielle (15 juillet, ce dernier déjà apprécié il y a quelques jours aux Nuits, lors d’un superbe hommage à Nougaro), les nuits reggae et caraïbe (21 juillet), éthiopiques (22 juillet), du Moyen-Orient (24 juillet, avec le pianiste franco-libanais Bachar Mar-Khalifé, belle découverte des Fêtes escales, l’an dernier) et québécoise (28 juillet).
Ajoutons à cela une vidéotransmission, depuis l’Opéra de Lyon, du Don Giovanni de Mozart (7 juillet). Et deux soirées complètement originales, celles des 12 et 13 juillet, baptisées Terabak de Kyiv : un cabaret ukrainien, les Dakh Daughters (très applaudies en 2016, au Théâtre de Vénissieux), Stéphane Ricordel et le funambule David Dimitri, qui traversera sur un fil le théâtre romain.
On terminera sur Yann Frisch et son camion-chapiteau, pour sa dernière soirée le 11 juillet. Le paradoxe de Georges, le titre de son spectacle, c’est de la magie revue et corrigée par Frisch avec la complicité du plasticien JR et du chanteur Patrick Watson. Puis, le lendemain et le surlendemain, le magicien tiendra le rôle du Monsieur Loyal dans le Terabak de Kyiv.
www.nuitsdefourviere.com
Derniers commentaires