Au lendemain de « l’éclosion » du projet Grand Parilly, le député Yves Blein (LREM), dans sa newsletter, ramenait cette opération d’urbanisme majeure « à des milliers de m2 commerciaux alignés le long du périphérique ». Le maire de Vénissieux, Michèle Picard (PCF), l’accuse en retour de « récupération et de méconnaissance ».
Au lendemain de « l’éclosion » du projet Grand Parilly, le député Yves Blein (LREM), dans sa newsletter, ramenait cette opération d’urbanisme majeure « à des milliers de m2 commerciaux alignés le long du périphérique ». Le maire de Vénissieux, Michèle Picard (PCF), l’accuse en retour de « récupération et de méconnaissance ».
Porté par la Ville de Vénissieux et la Métropole de Lyon, réalisé par l’immobilière Leroy Merlin, le projet Grand Parilly a franchi jeudi dernier une étape importante. David Kimelfeld, le président du Grand Lyon et Michèle Picard, maire de Vénissieux, ont accueilli sur le chantier tous les partenaires de l’opération et des dizaines de journalistes pour marquer officiellement son « éclosion ».
Dans un peu plus d’un an, les enseignes Ikea et Leroy Merlin ouvriront, ainsi que l’immeuble de bureaux Initial, au cœur d’un nouveau quartier où l’on trouvera également à terme du logement, de l’activité économique, des restaurants, des services de proximité, des équipements publics… Le montant des investissements s’élève à 400 millions d’euros et la création de 2000 emplois est attendue.
Mais ce chantier majeur pour Vénissieux et la Métropole ne trouve pas grâce aux yeux du député macroniste Yves Blein. Dans sa newsletter datée du vendredi 1er juin, il regrette « qu’un tel projet qui a nécessité plus de dix ans de maturation n’aboutisse dans sa configuration actuelle qu’à des milliers de m2 commerciaux alignés le long du périphérique ». Et prédit que « l’ouverture de ces deux nouvelles grandes surfaces va probablement conduire à des soucis monumentaux de circulation pour les riverains ».
Pour le maire de Vénissieux, « ces propos frisent la récupération et sont la preuve qu’Yves Blein méconnaît le dossier, […] réduire la description de ce futur quartier de vie à des milliers de m2 commerciaux est bien méprisant pour le travail de tous les partenaires impliqués, publics et privés. C’est aussi très loin de la réalité. »
Michèle Picard « rassure » également le député au sujet de la circulation : « Je connais parfaitement les préoccupations des Vénissians sur cette question légitime. Des études ont été menées par la Métropole de Lyon. Nous avons été, nous sommes et nous serons vigilants. »
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.