Après le maire, Michèle Picard, l’adjoint vénissian à la Politique de la ville, Idir Boumertit, réagit à son tour aux annonces du président Macron sur la banlieue, consécutives à la remise du plan Borloo au gouvernement en avril dernier.
L’élu de la France Insoumise déplore « la fin d’une politique spécifique pour les quartiers » au profit d’une politique du droit commun. « Ce n’est pas la première fois qu’on remplace par de « la méthode » l’absence de mobilisation de moyens financiers », observe-t-il, comparant les annonces d’Emmanuel Macron au Plan Espoir banlieues du président Sarkozy, « qui n’avait de plan que le nom et devait déjà mobiliser essentiellement le droit commun ». Or, ajoute l’adjoint au maire, « c’est là que le bât blesse car les crédits Politique de la ville n’ont jamais servi qu’à compenser l’insuffisance des crédits de droit commun dans ces territoires, moins bien traités en moyenne que le reste de la république ».
« Quand il s’agit d’autres politiques, conclut Idir Boumertit, on a moins de mal à rajouter des moyens supplémentaires ou faire des choix fiscaux très orientés comme la suppression de l’ISF ».
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