À l’appel du Réseau d’alerte et de solidarité des Vénissians, une trentaine de personnes se sont rassemblés le jeudi 17 mai en fin de journée, devant l’immeuble de la rue Jean-Jaurès ou à eu lieu l’expulsion d’une maman et ses 3 enfants, le 10 avril dernier, alors que cette famille avait une solution de relogement (Expulsion locative : “Tout le monde savait que j’étais en train de couler”).
Présent lors de l’expulsion, des membres du Réseau n’avaient pu empêcher la police d’exécuter le commandement de l’huissier. Certains s’étaient même fait sérieusement bousculer par les forces de l’ordre. Le 17 mai, des militants du PCF, de LO, de la JC, des bénévoles du Secours populaire français, des élus et des habitants sont revenus sur place dire combien « l’expulsion est une pratique traumatisante et qui, au bout du bout, coûte cher à la société », selon Saliah Prudhomme-Latour, 3ème adjointe au maire de Vénissieux, en charge des politiques sociales et de la grande pauvreté.
« À quand une loi interdisant ces pratiques indignes ?, interroge l’élue. C’est le sens du combat que mène Michèle Picard, maire de Vénissieux, avec ses arrêtés contre les expulsions locatives, les saisies mobilières, les coupures d’énergie et pour le droit à une vie digne pour tous ».
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