Rythmes scolaires : un premier bilan sera dressé en juin
La question des rythmes scolaires a ressurgi lors du conseil municipal du 3 avril. Le maire, Michèle Picard, a détaillé les modalités de l’évaluation qui doit être menée d’ici au mois de juillet, avant le lancement d’une consultation définitive en octobre.
Si le sujet des rythmes scolaires ne figurait pas à l’ordre du jour du dernier conseil municipal, on n’a pas été surpris qu’il s’invite dans les discussions.
C’est Lotfi Ben Khelifa qui a lancé le débat, au prétexte d’une délibération portant sur les projets d’action éducative dans les établissements scolaires. L’occasion pour l’opposant socialiste d’attaquer frontalement le maire, l’accusant, entre autres, d’avoir envoyé « un cordon de policiers armés contre des parents et des enfants », lors de la manifestation organisée le 7 mars dernier sur le parvis de l’hôtel de ville.
Michèle Picard, qui ne paraissait pas surprise de l’offensive, a détaillé les modalités de l’évaluation qui doit être menée d’ici au mois de juillet, avant le lancement d’une consultation définitive en octobre.
Face à certains parents et enseignants qui exigent une concertation rapide sur la question du maintien des quatre jours et demi ou d’un retour aux quatre jours, le maire et son adjointe aux affaires scolaires, Véronique Callut, considèrent en effet que sur une question aussi lourde d’enjeux pour les enfants, il faut au contraire prendre le temps.
Michèle Picard l’a réaffirmé devant les élus : « Il faut savoir se donner du temps, plutôt que se précipiter et regretter ensuite des décisions prises à la hâte, ou sous le coup de l’émotion ». Avant de préciser le calendrier de la concertation. Les 12 et 26 avril prochains, sur la base d’une enquête menée en ligne ou par courrier, deux groupes d’échanges se tiendront avec les représentants des parents d’élèves. Fin avril, c’est la parole des élèves qui sera recueillie, tandis que les enseignants seront conviés à leur tour à groupe d’échanges.
Le comité de pilotage est composé d’élus de la Ville, des services municipaux concernés, et de trois inspectrices de l’Éducation nationale. Le comité de concertation associe en outre la CAF, les associations, des parents d’élèves et des représentants de la direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. Enfin, la Ville a mandaté pour l’assister un prestataire privé, le groupe ENEIS, spécialisé dans l’accompagnement des politiques publiques.
Un premier bilan sera restitué en juin, en attendant la synthèse annoncée pour septembre. Seulement alors commencera la consultation proprement dite auprès des parents d’élèves et des conseils d’écoles.
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