Jeudi soir à la salle Joliot-Curie, l’entrepreneur vénissian Jacques Gaillard a remis 30 000 euros au centre Léon-Bérard, à l’occasion des trente ans de sa société. Son épouse Catherine avait été touchée par le cancer en 2013.
À l’occasion des trente ans de son entreprise d’électricité, Jacques Gaillard a réuni fournisseurs, clients et élus vénissians le 1er mars, à la salle Joliot-Curie. Rien là que de très normal. Ce qui l’est moins, c’est ce chèque de 30 000 euros qu’il a remis au centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard.
« Les trente ans d’une entreprise, c’est d’abord une rencontre d’hommes et de femmes », a-t-il lancé aux 200 personnes présentes. Puis d’égrener la voix tremblante la longue liste de ceux qui l’ont aidé à se lancer ou à perdurer dans « cette aventure de l’entrepreneuriat ». Une aventure qu’il a commencée dans son appartement personnel, « sans clientèle ni trésorerie ». Au premier rang d’entre eux, sa femme Catherine et ses enfants, « sans qui rien n’aurait été possible ». « Je regrette de ne pas avoir vu grandir mes enfants, de ne pas être parti en vacances avec eux », a-t-il toutefois concédé.
Et puis, il y eut « ce p… de cancer », qui faillit emporter sa femme Catherine il y a cinq ans. Mais il y eut aussi ceux qui ont soutenu le couple dans l’épreuve : les proches, les clients, les fournisseurs, ainsi que ces professionnels de la médecine, auxquels l’entrepreneur a tenu à rendre hommage. Aujourd’hui, Catherine est guérie. « Nous voulons que cette soirée soit un espoir pour tous les malades », a-t-il ajouté. Avant de remettre au professeur Philippe Zrounba, directeur adjoint du centre Léon-Bérard, cette coquette somme de 30 000 euros.
« Je connais Jacques depuis 20 ans comme président de l’Amicale laïque Vénissieux Parilly Judo. J’ai vu quelqu’un qui se défonçait pour les autres […] puis pour le combat de Catherine, a relaté Philippe Zrounba. J’ai alors vu quelqu’un qui allait toujours de l’avant, avec le sourire, dans le combat et dans l’adversité. »
Le maire, Michèle Picard, a pour sa part mis en avant la « fidélité » de Jacques Gaillard : « fidélité à cette conviction que le travail finit toujours par payer », « fidélité à la notion d’entreprise familiale », « fidélité à notre territoire vénissian, et plus particulièrement au parc Bourdarias », où se trouve l’entreprise depuis 2006.
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