Le 27 février, la Ville a dévoilé les neuf projets retenus dans le cadre de son appel à éco-projets. Une quinzaine d’habitants ont décidé de s’y investir.
Comme chaque année, dans le cadre de son Agenda 21 « Vénissieux 2030, humaine et durable, solidaire et citoyenne », la Ville avait lancé fin 2017 un appel à candidature pour des projets participatifs. Leur champ d’action : les secteurs économique, social et environnemental. L’appel était notamment ouvert aux habitants, délégués de quartiers, structures associatives et établissements scolaires.
En tout, le service environnement a reçu 16 propositions, dont neuf ont été retenues et bénéficieront d’un soutien financier et logistique. Elles concernent l’installation de ruches, l’aménagement de friches en faveur de la biodiversité, le compostage, l’auto-réparation de vélos…
Le 27 février, à l’occasion d’un forum du Conseil citoyen de développement humain durable (CCDHD), la municipalité avait convié les personnes intéressées. « Le principe, c’est que les gens puissent choisir des actions, et constituer des groupes », a expliqué Pierre-Alain Millet en début de réunion. Une quinzaine d’habitants ont décidé de s’investir dans les différentes actions.
Parmi les éco-projets retenus, on retiendra celui du composteur de la copropriété des Cévennes (au Moulin-à-Vent), déjà particulièrement abouti. Dans cet ensemble qui regroupe 190 logements, la Ville avait installé en 2015 trois bacs pour le compostage. « Un tiers des foyers l’utilise régulièrement, témoigne Marie Christine Magnan, la présidente de la copropriété. Nous avons expliqué aux résidents que, si l’on suit bien les règles, il n’y a pas de risque de prolifération de nuisibles. Et grâce à l’implication de la Ville, c’est un projet qui ne nous a rien coûté. »
Un projet dont les habitants commencent à récolter les fruits. « Avec du bois de récupération, nous avons construit des carrés potagers, pour faire un lien entre ceux qui pratiquent le jardinage et d’autres, plus jeunes, qui font des dégâts dans les espaces verts », ajoute Marie-Christine Magnan. Georges Bayle, l’un des copropriétaires, met lui aussi en avant une véritable réussite. « On n’est pas nombreux pour vider les bacs, sourit-il. Mais nous avons pu réaliser deux récoltes en 2016 et 2017, et ces moments sont toujours conviviaux. »
Parallèlement à ces actions, d’autres habitants ont décidé de s’investir le 27 février dans plusieurs actions de l’Agenda 21. Elles concernent l’appropriation de l’espace public (plantation d’arbres, participation aux jardinières et jardins partagés existants ou à venir, développement des modes doux), l’installation de panneaux photovoltaïques destinés à l’autoconsommation, ou encore la participation au développement de modes de production responsables.
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