Un mois en Inde pour la défense du droit des femmes
À quelques jours du départ, Élodie, Hélène et Julie hésitent entre excitation et appréhension. Le 13 février, les trois amies s’envolent pour Bangalore, mégalopole du sud de l’Inde, à la rencontre des femmes des bidonvilles.
Une collecte est en ligne
Matériel pour les ateliers, logistique, logement et nourriture sur place, actions de communication, etc., le budget du projet En Avant Toutes s’élève à 3 315 euros dont 2 610 euros financés par une collecte en ligne. À l’heure où nous écrivons ces lignes, 1 265 euros ont déjà été collectés. Et il est encore temps de soutenir Élodie, Hélène et Julie en faisant un don à cette adresse : www.fdh.org/dons/spip.php?page=don&id_don=74
Il est aussi possible d’adresser des messages par mail (projectfdhfedina@gmail.com) aux femmes qui participeront aux ateliers. Ils seront traduits en kannada, dialecte local, et les participantes pourront les intégrer à leur processus artistique et conserver avec elles ce lien de solidarité.
A quelques jours du départ, Élodie, Hélène et Julie hésitent entre excitation et appréhension. Le 13 février, les trois amies s’envolent pour Bangalore, mégalopole du sud de l’Inde, à la rencontre des femmes des bidonvilles. Engagées depuis un an dans un projet de solidarité internationale intitulé « En avant toutes ! », en partenariat avec l’ONG Frères des Hommes et l’association indienne Fedina, elles vont défendre deux causes qui leur sont chères : « le respect du droit des femmes et la lutte contre les violences domestiques ». « Sur place, nous animerons pendant un mois des ateliers artistiques avec un groupe de femmes qui ont souffert de violences physiques et psychologiques, explique Élodie, chargée de communication à Vénissieux. Peinture, dessin, terre glaise, nous souhaitons passer par la création artistique pour libérer la parole de ces femmes et faire entendre leurs voix. »
Dans leurs bagages, les jeunes femmes emportent des œuvres réalisées par des femmes françaises lors d’ateliers animés en amont de leur départ. « L’objectif est d’ouvrir le dialogue avec les femmes indiennes pour créer un pont entre nos deux pays, poursuit Élodie. Nous leur dirons : « ces dessins sont faits pour vous, vous pouvez vous les approprier ». Libres à elles de les utiliser ou non. »
En ligne de mire de ce mois d’ateliers participatifs, la marche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. « Nous descendrons dans les rues de Bangalore aux côtés des Indiennes pour porter toutes ensemble leurs œuvres et leurs messages. »
>Pour suivre cette aventure en ligne, rendez-vous sur la page Facebook En Avant Toutes.
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