Né dans le quartier Pasteur en 1923, Étienne Bally est décédé mercredi 10 janvier, à l’âge de 94 ans, à Vénissieux. Il fut sans doute l’un des champions français les plus méconnus.
À l’occasion de la fusion entre les clubs de Feyzin et Vénissieux, il y a 8 ans, on avait revu avec plaisir et fierté Monsieur Étienne Bally, champion d’Europe du 100 m en 1950, à Bruxelles, sur le temps canon de 10’7.
“Vénissieux est ma ville de cœur, nous avait-il assuré lors d’un portrait réalisé en février 2010 (voir Expressions n° 436). J’y suis né et je suis revenu m’y installer dès ma retraite.” Son domicile donnait presque sur la piste du stade Laurent-Gérin, à quelques foulées du gymnase Micheline-Ostermeyer.
Employé à la soierie (Barioz), puis à la CEM comme gestionnaire de commandes, grossiste en lainage ou enfin “commis-ravageur” dans le textile, le sprinteur s’entraînait le soir après le travail. Pas question alors de monnayer ses exploits. “Pour mon titre européen, mon club m’avait fait un joli cadeau et Louis Dupic avait fait un effort, en m’offrant un joli service de table de Limoges.”
La cérémonie de ses funérailles a eu lieu ce mardi 16 janvier au funérarium de Vénissieux, suivie d’une inhumation au vieux cimetière.
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