Michèle Picard demande à Gérard Collomb d’ « inscrire Vénissieux parmi les communes qui auront vocation à expérimenter la mise en place de la police de sécurité du quotidien ».
La nouvelle version de la police de proximité, rebaptisée police de sécurité du quotidien, sera expérimentée début 2018. Pour préparer cette mise en place, des consultations ont été lancées par les préfets associant police, justice, élus, intervenants sociaux et associations. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, doit s’en emparer pour proposer dès le début de l’année prochaine une nouvelle organisation, de nouveaux modes d’action et des moyens dédiés.
C’est dans le cadre de cette consultation que le maire de Vénissieux, Michèle Picard, a participé mardi 5 décembre, avec de nombreux autres maires du Rhône, à une réunion organisée par le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Stéphane Bouillon.
Dès le lendemain, dans un courrier adressé à Gérard Collomb, Michèle Picard a exprimé sa « volonté d’inscrire Vénissieux parmi les communes qui auront à expérimenter la mise en place de la police de sécurité du quotidien ».
Le maire fait valoir que « Vénissieux dispose d’une réelle antériorité dans la prise en compte des évolutions de la délinquance, et pratique au quotidien un partenariat performant et reconnu avec tous les acteurs de la sécurité ». Michèle Picard ajoute que « la ville dispose d’une des plus importantes zones de sécurité prioritaire de la circonscription de police ».
Et demande en conclusion au ministre de l’Intérieur de bien vouloir apporter son appui pour « positionner Vénissieux comme précurseur de ce nouveau dispositif ».
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