Ce mercredi matin, à partir de 9 heures, Expressions vous donne rendez-vous devant ses locaux, autour d’un modeste petit-déjeuner, pour le lancement de sa nouvelle formule papier.
Pourquoi changer ? La dernière maquette d’Expressions n’avait après tout que cinq ans. Et nous sommes de plus en plus présents sur Internet et les réseaux sociaux. Fallait-il vraiment lancer une nouvelle formule, la 5e depuis la naissance du journal en 1990 ?
La question a été vite tranchée. Vous restez en effet très attachés au support papier. Un diagnostic établi avec des comités de lecteurs à l’automne 2016 l’a clairement fait ressortir. Mais cet attachement se doublait d’une attente de rupture sur la forme. Si le journal était bien perçu pour son contenu, remplissant correctement, à vos yeux, sa mission de service public local d’information, vous demandiez une mise en page plus aérée, moderne, avec une place plus importante pour les photos.
C’est dans cet esprit qu’a été conçu le nouvel Expressions, qui paraîtra le 13 septembre et sera distribué dans vos boîtes aux lettres d’ici vendredi. Pour le découvrir tout chaud, rendez-vous ce mercredi, à partir de 9 heures, devant les locaux du journal, autour d’un modeste petit-déjeuner. Cette nouvelle maquette, nous l’avons voulue plus claire, efficace, attrayante, pratique. Sans pour autant sacrifier le fond, car à l’heure où l’on prétend tout dire en 140 caractères, nous croyons encore à la nécessité du texte long. Le format du journal est légèrement réduit, comme la taille de certains articles. En compensation la pagination est augmentée, pour continuer à vous informer avec la même exigence, tout en améliorant le confort de lecture.
Ce chantier de rénovation, ouvert à l’automne dernier, a été réalisé en interne. Il a mobilisé toute l’équipe d’Expressions, en particulier la secrétaire de rédaction, Perrine Plateau. De fait cette nouvelle formule n’a pas engendré de surcoût. Mieux, le journal étant désormais imprimé sur une grosse rotative presse, nous économiserons quelques centaines d’euros par numéro en coût de fonctionnement. Cet aspect n’est pas négligeable à l’heure où la Ville de Vénissieux, notre principal contributeur, est confrontée comme toutes les collectivités territoriales à une baisse continue des dotations financières de l’État.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.