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À la médiathèque, même l’électricité est intelligente

30 % d’économies sur sa facture d’énergie en 3 ans ! C’est ce qu’a réalisé la médiathèque en expérimentant un nouveau système de gestion de la consommation, piloté à distance et en temps réel.

Non, Smart Electric n’est pas une petite voiture fonctionnant sur batteries… C’est le nom d’une expérimentation lancée à Vénissieux en 2014 pour une durée de trois ans, en partenariat avec la Ville, EDF, le Sigerly* et Dalkia. Et qu’expérimente-t-on ? Des systèmes électriques « intelligents » d’optimisation énergétique via les nouvelles technologies de l’information et de la communication… En langage (presque) courant, on pourrait traduire : un outil de diagnostic et de gestion de la consommation via Internet. Le projet arrive à terme en septembre et présente déjà de bons résultats : installé à la médiathèque Lucie-Aubrac, il a permis d’en réduire la facture énergétique de 30 % ! On voudrait bien en faire autant chez soi…

« Le choix de la Médiathèque tient à ses usages et à sa grande taille, explique Marie-Josèphe Omer, de la direction du patrimoine. Comme le bâtiment n’est pas continuellement ouvert au public, il était idéal pour mettre en œuvre une programmation particulière des installations techniques. Et puis son architecture est remarquable mais elle n’est pas neutre en termes de dépenses énergétiques. » Façon polie de rappeler que sa conception en fait l’un des bâtiments les plus énergivores de la commune. Bref, un cobaye parfait.

Pilotage à distance

Au total, 94 capteurs ont été installés dans l’équipement, relevant la température et le degré d’humidité. Des mesures envoyées quasiment en temps réel au service municipal « Énergie – Chauffage urbain » de la direction du Patrimoine. « En me connectant sur l’interface « netseenergy » mis à notre disposition par EDF, je visualise immédiatement les consommations énergétiques et les rejets de gaz à effet de serre, en temps réel ou sur des périodes plus longues, décrit Régis Marillat, chargé de mission. Ça permet de faire ressortir la performance énergétique et environnementale de l’équipement et de « jouer » dessus, en variant les consommations d’éclairage, de chauffage, de traitement d’air… C’est comme ça que l’on a détecté un dysfonctionnement dans une centrale de traitement d’air de type VMC : programmée pour démarrer et s’arrêter à certaines heures, elle se déclenchait aussi la nuit, de manière aléatoire. »

À Vénissieux, cela fait déjà dix ans que tous les bâtiments municipaux sont reliés au serveur de la GTC (Gestion technique centralisée) qui relève leur consommation d’énergie. Le système « Smart Electric » permet une connaissance encore plus précise, et son interface graphique est très lisible et permet de visualiser plus précisément où intervenir.

Coût de l’opération ? « Ce projet est gratuit pour la ville, puisqu’il s’agit d’une expérimentation », rappelle Marie-Josèphe Omer. Dépassant ce stade expérimental, ce système devrait vite se généraliser aux bâtiments publics, aux habitations collectives et même individuelles. Bientôt tous pilotes de notre énergie ?

* Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise

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