Les Bicyclettes solidaires de Seguin sont lancées. Cet atelier d’autoréparation, créé au sein du lycée professionnel éponyme, a été inauguré ce vendredi en présence des responsables et personnels de l’établissement, de l’adjointe à l’éducation Véronique Callut et de plusieurs lycéens.
L’atelier a été mis en selle par les 24 élèves de la classe de seconde « Maintenance des équipements industriels » et leur professeur Jean-Luc Chandioux. Son ambition ? « Permettre à tout un chacun de venir apprendre à réparer son vélo grâce aux conseils des élèves », indique ce dernier. Pour l’heure, faute de crédits pour embaucher un encadrant à raison de quatre heures hebdomadaires, l’atelier rayonne uniquement à l’intérieur de l’établissement, et l’ouverture au public ne devrait pas avoir lieu avant la rentrée de septembre. Sa première « cliente » a été Fanny Manaudou, professeur documentaliste dans l’établissement.
Mais le premier objectif, aider les élèves à prendre conscience de leurs compétences, est déjà atteint. « C’est une manière de valoriser nos élèves, et plus largement la filière », souligne Jean-Luc Chandioux. Car les élèves ont déjà passé le grand braquet. Ils ont reçu quarante heures de formation grâce à un intervenant de l’atelier lyonnais « Le recycleur ». « On a appris à régler un dérailleur, des suspensions ou des freins, à dévoiler une roue, à changer un pédalier ou une chambre à air », détaille l’un des élèves, Mikaïl. Tandis qu’Adam assure que ce qu’il a appris « pourra lui servir en dehors du lycée, pour aider les gens par exemple ».
Le projet a été financé au moyen d’un partenariat public-privé. C’est la Région qui a pris en charge la formation des élèves. L’entreprise Renault Trucks, dans le cadre d’une convention de revitalisation conclu avec l’État suite à un plan social, a pour sa part apporté 4 500 €, tandis que la fondation Norauto a signé un chèque de 3 500 €. Les réparations sont toutefois entièrement gratuites pour les cyclistes.
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