« En tant que maire, et résolument engagée dans la défense des services publics de proximité, je tiens à vous faire part de mon inquiétude. »
Alertée le 22 mai par des journalistes de France 3 sur la suppression programmée de l’édition locale du journal télévisé — pour laisser place à la rentrée à un grand journal régional — Michèle Picard a adressé un courrier, le 29 mai, à André Faucon, le directeur de la chaîne publique en Auvergne Rhône-Alpes.
« La suppression des éditions locales annonce une véritable carence, voire la disparition de l’information de proximité, s’inquiète le maire de Vénissieux. Les sujets actuellement traités dans les éditions locales seront dilués et ne trouveront plus leur place dans une grande édition régionale. Ce sont les communes et leurs habitants qui en seront les premiers impactés. »
Michèle Picard observe que « cette décision va à contre-courant du slogan de l’entreprise « De près, on se comprend mieux ! », qui porte, justement, l’ambition du vivre-ensemble. »
Le maire de Vénissieux rappelle également que « l’annonce de la suppression des éditions locales fait suite à un mouvement de grève suivi par près de 70 % des journalistes pour demander davantage de moyens humains. » Et de s’interroger : « Dès lors, comment ne pas lier les deux événements ? Les organisations syndicales dénoncent une réorganisation […] dont le but véritable serait un plan d’économie. »
Michèle Picard conclut ce courrier en apportant son « soutien aux revendications du personnel tournées vers l’intérêt général et la défense du service public. »
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