Depuis 2014, chaque 27 mai est célébrée la Journée nationale de la Résistance. L’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le Conseil national de la Résistance (CNR), dont le programme connu sous le nom « Les jours heureux » a posé les bases du modèle social français.
Les élus vénissians et les associations locales d’anciens combattants (ANACR, UFAC, ARC, FNACA, FNDIRP, UMAC) étaient réunis samedi dernier devant le monument de la Libération, dans le parc Louis-Dupic.
La date du 27 mai fait référence à la première réunion du CNR qui s’est déroulée le 27 mai 1943 à Paris. « Cette Journée est là pour nous rappeler qu’il y a dans nos libertés actuelles le legs des combats et du courage de nos aînés, hommes et femmes confondus, déclarait le maire, Michèle Picard, après le dépôt des gerbes du souvenir au pied du monument. L’oubli n’est pas permis. »
Pourtant, ajoutait l’élue, « l’extrême droite a accédé une nouvelle fois au second tour de la présidentielle il y a quelques semaines. […] Il appartient à chaque génération de construire les résistances de son époque. À chaque génération d’imaginer son refus, à l’aune de ce qu’il peut apporter de positif, dans l’émergence d’une société nouvelle. Les résistances ne sont pas derrière nous, mais parmi nous, et devant nous. »
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