La fréquentation du métro lyonnais augmente chaque année, et la ligne D est particulièrement touchée. L’une des solutions trouvée par le Sytral pour y faire face risque de ne pas plaire aux Vénissians : une partie des rames ne ferait pas le parcours jusqu’à Parilly et Gare de Vénissieux, pour se concentrer sur les stations les plus fréquentées !
Petit retour sur le contexte. Conçu par le Sytral (l’autorité organisatrice des transports dans l’agglomération), le nouveau Plan de déplacements urbains (PDU) s’appliquera sur la période 2017-2030. Il est examiné par chaque commune de la Métropole. Le conseil municipal de Vénissieux l’a ainsi approuvé le 20 mars, avec quelques amendements, qui demandent notamment un développement plus ambitieux des transports en commun.
+ 25% de fréquentation d’ici 2030
Le PDU contient un volet consacré à l’évolution du réseau de métro lyonnais, confronté à une forte augmentation de sa fréquentation : + 20 % depuis 2010, une tendance qui va se poursuivre. Sur la seule ligne D, le Sytral prévoit une hausse de la fréquentation en heures de pointe de 15 % d’ici fin 2023, et de 25 % en 2030 par rapport à aujourd’hui. Pour répondre à ce défi, plusieurs mesures sont à l’étude.
En plus de l’achat de dix nouvelles rames pour l’ensemble du réseau, le Sytral travaille à la mise en service de trains longs sur la ligne D. Expérimentée depuis 2015, l’exploitation d’un train de 75 m, composé de 4 voitures (contre 2 habituellement), permettrait d’accueillir 650 voyageurs, le double de la capacité actuelle. Ces essais menés en conditions réelles, d’abord de nuit puis de jour, permettent au Sytral d’étudier le comportement des usagers et d’observer la réaction des systèmes, avant une mise en route prévue pour 2019.
Service partiel
Beaucoup moins plaisant pour les Vénissians qui vont travailler ailleurs et, à l’inverse, pour les personnes qui viennent travailler sur la commune, le Sytral envisage aussi, d’ici 2020, un « service renforcé » aux heures de pointe. « Il permettrait d’augmenter la capacité de la ligne sur un secteur très fréquenté, sans augmenter le nombre de rames exploitées, explique le Sytral. Des trains assureront un service partiel entre l’un des terminus de la ligne et un terminus de service renforcé, en alternance avec des trains qui continueront de desservir l’ensemble de la ligne. » En fait, certains métros relieraient Gare de Vaise à Grange-Blanche, où un aiguillage permet aux rames de repartir en sens inverse. Squizzées, les stations Mermoz-Pinel, Parilly et Gare de Vénissieux ne seraient donc pas desservies par tous les trains.
Est-ce vraiment une bonne idée, alors que la 3e commune du département connaît une dynamique démographique croissante ?
Le dossier et le registre d’enquête sont à disposition du public au service voirie de l’hôtel de ville (5e étage), du lundi au vendredi de 8h30 à 17 heures.
Une permanence du commissaire enquêteur est également prévue le mercredi 7 juin, de 9 heures à midi, à l’hôtel de ville, en salle de réunion du 5e étage.
FM
24 mai 2017 à 19 h 57 min
Y a de plus en plus d’utilisateurs de la ligne D, la population de Vénissieux grossit et on souhaite développer les transports en commun pour limiter le nombre de voitures donc…on dessert moins de stations, en particulier celles de Vénissieux !? Un enfant de 7 ans comprendrait qu’il faut faire exactement l’inverse !