Les connexions internet suivent l’évolution d’une technologie qui fait de plus en plus appel aux réseaux. En quelques décennies à peine, les nouvelles technologies ont envahi notre quotidien. Smartphones, GPS, tablettes, objets connectés, sont devenus indispensables, au-delà même des usages récréatifs. Pôle emploi a ainsi totalement dématérialisé l’accès à ses services, tout comme la Caf et les Impôts. Dans l’enseignement, le tableau noir est devenu blanc, mais surtout… numérique.
Votre voiture ? Elle est désormais capable de se connecter à votre smartphone pour y lire votre musique. Ce “téléphone intelligent” peut aussi dialoguer avec votre montre, qui se fera une joie de lui transmettre votre rythme cardiaque pendant vos séances de sport. Pendant ce temps, le petit dernier ne manquera pas sa série préférée, en replay sur la tablette, l’ordinateur ou la télévision.
Les supports informatiques — clefs USB, disques durs, emails, serveurs — supplantent désormais souvent le papier dans la vie de tous les jours. C’est grâce à eux que nous stockons, transmettons ou manipulons quantité de textes, photos, sons, animations ou vidéos. Ces derniers sont définitivement devenus des fichiers informatiques, dont la taille moyenne ne cesse d’augmenter.
Avec une connexion standard (ADSL 8 Mbits/s), une grande partie des ressources disponibles sur internet sont pour l’heure accessibles depuis une tablette, un ordinateur ou un smartphone. Il est ainsi possible d’envoyer ou de recevoir des emails contenant du texte, quelques photos, voire de (petites) vidéos. Pas ou peu de difficultés à prévoir non plus pour utiliser les réseaux sociaux, tant que vous ne cherchez pas à partager des films trop volumineux.
Avec cette connexion standard, vous pouvez aussi utiliser la télévision par internet ou les services de vidéo à la demande (VOD), via la box fournie par votre opérateur. Mais vous ne pouvez utiliser qu’un écran à la fois. Si l’aîné tient absolument à regarder son émission favorite en replay sur sa tablette, pendant que ses parents suivent une édition spéciale depuis la box, c’est l’échec quasi-assuré. Il est aussi impossible de regarder une émission et d’en enregistrer une autre en même temps.
Toujours avec la même connexion standard, la définition des vidéos en ligne (YouTube, Vimeo ou DailyMotion) est suffisante pour remplir un (petit) écran d’ordinateur, mais trop faible pour une télévision. Et s’il prend l’envie à tous les occupants du logement de télécharger (légalement) leur film préféré en même temps, gare aux taux de transfert. Pour un film d’1 h 30 exploitable sur la télévision du salon, prévoir 4 à 5 heures de téléchargement dans des conditions optimales. Et multiplier ce temps par le nombre de films en cours de transfert.
Pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, il en va tout autrement. Adieu les images saccadées ou pixélisées. La connexion est stable et puissante. Avec un forfait à 200 Mbits/s, comptez un peu plus de 6 minutes pour télécharger un DVD complet, et 35 minutes à peine pour un film en qualité Blu-ray.
Certes, il y a toujours une vie après les écrans. Mais les usages que l’on fait de ces derniers se sont tellement multipliés ces dernières années qu’il faut bien élargir les autoroutes qui les alimentent en données, et augmenter de manière exponentielle la vitesse autorisée. D’autant que si chacun utilise de plus en plus de données, nous sommes chaque jour de plus en plus nombreux à les consommer. Cette escalade s’arrêtera-t-elle un jour ?